La coopération entre la République populaire de Chine et le Bénin s’est enrichie par un nouvel engagement. Celui de voler au secours des usagers des centres de santé de la zone Akpakpa. La cérémonie d’ouverture a eu lieu officiellement hier, jeudi 7 mars 2019.
Nafiou OGOUCHOLA
L’unité de médecine chinoise de l’hôpital de zone de Suru est désormais ouverte au public. Pour le conseil commercial de l’ambassade de Chine au Bénin, Zhang Bohui, l’implantation d’une unité de médecine chinoise dans un centre hospitalier du Bénin n’est pas le fruit du hasard. « Il y a beaucoup de similitude entre les pharmacopées de la Chine et du Bénin », a-t-il fait remarquer. Plus loin il a renseigné sur les implications de cette implantation. « Avec l’ouverture de l’unité chinoise du centre hospitalier et universitaire de zone de Suru-Léré, la perception des usagers sera profonde et la médecine chinoise plus connue », a-t-il fait observer.
A la suite du représentant de l’ambassadeur de Chine au Bénin, le représentant du ministre de la Santé, le directeur départemental de la santé du Littoral, docteur Comlan Nouiley Dandegla, a commencé par exprimer toute la gratitude du peuple béninois à la République populaire de Chine. « C’est un amour fort qui date de très longtemps », a confié Comlan Dadegla en hommage aux 40 années de cette coopération. « C’est une frange du Programme d’action du gouvernement qui est en train d’être matérialisé par l’implantation de la médecine chinoise au sein du centre hospitalier et universitaire de zone de Suru-Léré. La médecine chinoise est différente de celle moderne et proche de la pharmacopée béninoise. Je profite de cette occasion pour solliciter un appui de la Chine à la aux acteurs de la pharmacopée béninoise. Pour finir, je souhaite que cette unité devienne un hôpital dans un hôpital pour le soulagement d’un plus grand nombre de patients », a-t-il affirmé.
L’unité de médecine chinoise est implantée au sein de l’hôpital de zone de Suru-Léré depuis environs 3 mois. A en croire Zhang Bohui, plus de 200 patients y ont été traités. L’implantation de cette unité intervient après celle des régions de Lokossa et Natitingou.