Le septième colloque scientifique de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) s’est ouvert hier, lundi 16 septembre 2019. Lancé par Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en présence des membres de l’équipe rectorale, ce colloque s’étendra sur cinq jours. Prennent part aux activités, de nombreux universitaires venus de l’Afrique et d’autres continents.
Bidossessi WANOU
« La valorisation des résultats de recherche et de l’innovation technologique, un facteur de développement des nations », c’est là le thème qui concentre les réflexions à l’occasion de la septième édition du colloque scientifique de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). En effet, les recherches scientifiques constituent un facteur incontournable de développement mais force est de constater qu’elles font objet de très peu de vulgarisation. Et pourtant, c’est des années des chercheurs y consacrent, dans le souci d’apporter un plus au processus de développement des nations. Il urge donc de bouger les lignes, c’est du moins ce qu’explique Maxime da-Cruz, recteur de l’UAC qui a déploré le fait qu’une fois achevée, les recherches sont conservées au laboratoire ou dans les bibliothèques. Mais il faudra que la recherche prenne toute sa part dans le processus de développement des nations, raison d’être de cette édition du colloque dont le thème est tout trouvé. En saluant cette initiative de l’équipe rectorale, Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique venue lancer le colloque, est revenue sur l’utilité de la recherche dans l’émergence des nations. Elle a ensuite exhorté les participants à mener de fructueuses réflexions afin de déboucher sur les moyens et voies nécessaires pour une mise en valeur effective des fruits de la recherche universitaire, facteur incontournable de développement. Une conférence inaugurale a été conduite sur le thème de cette édition après le lancement par le Professeur Gnon Baba de la Faculté des Sciences de l’Université de Lomé (Togo) sur « Recherche scientifique en Afrique : entre la vulgarisation des résultats et leur protection, quelles approches pour l’émergence du continent ? » Plus de 800 communications sont prévues sous formes de Conférences plénières et Ateliers pour 601 participants venus de 9 différents pays et de 296 universités ou pôle de développement. Le colloque se referme vendredi.