Le béninois, lauréat 2019 de l’initiative African business education for youth (ABE), Emmanuel Agossou s’apprête à s’envoler pour le Japon. Une cérémonie de départ a été organisée à son intention hier, lundi 9 septembre 2019, à l’hôtel Azalai par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Nafiou OGOUCHOLA
Le béninois Emmanuel Agossou est le 8ème participant au programme ABE initiative depuis son lancement. En cette veille de son départ, le représentant résident de la Jica, Koichi Sasadate, a émis le vœu de le voir prendre activement part au développement du Bénin, à la fin de sa formation de master en informatique. « J’espère vivement qu’à votre retour, vous pourrez jouer un rôle catalyseur dans les relations entre le Bénin et le Japon », a-t-il confié.
A sa suite, le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon au Bénin, Tomoyuki Ono, a renseigné sur le séjour du jeune béninois. « La durée de votre séjour au Japon pourra être au maximum de trois ans dont six mois en tant que stagiaire de la formation en milieu de travail », a-t-il affirmé. Le jeune béninois a dit toute sa joie d’être retenu au terme de la sélection qui a été faite. Il a promis travailler pour rendre fiers tous les membres de la coopération japonaise et les citoyens béninois. Pour finir, il a espéré pouvoir, d’ici à quelques années, apporter sa contribution à l’investissement des entrepreneurs japonais au Bénin.
L’initiative ABE a vu le jour suite au Ticad 5 à Yokohama en 2013 au Japon. Le gouvernement nippon avait fait part de son intention de renforcer son soutien à une croissance économique dynamique de l’Afrique à travers le partenariat public-privé. Cette initiative a pour objectif d’apporter du soutien aux jeunes qui ont du potentiel pour contribuer au développement des industries en Afrique. Ce programme leur offre l’opportunité de faire des masters dans les universités japonaises afin de leur permettre d’expérimenter la vie d’entreprise et la philosophie entrepreneuriale japonaise. Il est attendu qu’à la fin de ce programme, tous les jeunes qui y ont pris part, forment un réseau de contributeurs potentiels au développement des industries africaines. Ce qui amènera également le secteur privé japonais à s’engager davantage dans des activités économiques vers l’Afrique.