(Attanasso monte, Gnamou et Salami descendent)
Les travaux entrant dans le cadre de la 36ème session du conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) ont eu lieu le jeudi 30 mai 2019 à Cotonou. Des décisions diverses ont été prises pour sanctionner le mérite de plusieurs membres.
Falco VIGNON
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Marie-Odile Attanasso, est à la tête du conseil des ministres du Cames. Ellea été élevée au grade de commandeur de l’Ordre international des palmes académiques du Cames, (OIPA/Cames). Marie-Odile Attanasso succède à son homologue camerounais Prof Jacques Fame Ndongo. Cela constitue une fierté pour le Bénin qui fait d’une pierre deux coups. Non seulement la confiance des pairs du membre du gouvernement de Patrice Talon donne une bonne image du Bénin mais le fait qu’elle soit une femme revoie le signal selon lequel ce pays sait promouvoir la gent féminine. Toutefois, le rendez-vous de la crème des universitaires africains n’a pas été marqué que par une bonne nouvelle pour le Bénin. Il y en a eu de mauvaises.
Dandi Gnamou et Salami Brahim évincés
Trois professeurs perdent le titre et sont exclus purement et simplement du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur pour une durée de trois ans. Il s’agit des professeurs Dandi Gnamou, Salami Ibrahim et Dodzi Kokoroko. A en croire le secrétaire général du Cames, Bertrand Mbatchi, cinq universitaires dont Ibrahim Salami et Dandi Gnamou, avaient été cités dans des affaires dites de ‘’plagiat et fausse correction’’.
Selon le secrétaire général, les sanctions infligées aux universitaires mis en cause interviennent après une procédure d’investigation et de confrontation de preuves devant la Commission d’éthique et de déontologie (CED) du Cames. « Pour certains, c’est la rétrogradation, pour d’autres c’est la non-participationaux programmes pendant une durée maximale », a confié Bertrand Mbatchi. Selon ses déclarations, le professeur Ibrahim Salamia été accusé d’avoir copié son collègue Philippe Noudjènoumin. Ce qui lui a valu d’être interdit d’activité pour une durée de trois ans. Quant, Dandi Gnamou, il lui est reproché d’avoir fait du « faux et usage de faux » pour se défendre devant la Commission d’éthique et de déontologie du Cames. On lui reproche également de n’avoir pas fait soutenir une thèse dans son école doctorale avant la date de sa candidature au concours d’agrégation le 15 février 2018.