Le festival fanfare gospel est à sa seconde édition. Après avoir fait ses premières armes en 2018, l’Association festival fanfare gospel a eu le temps d’en améliorer l’organisation. Résultat, les participants auront droit à une panoplie de prestations artistiques dans la présence du saint esprit de Dieu. C’est ce qu’a renseigné, un membre de l’organisation, Samuel Dalum, membre du comité d’organisation dans une interview. Lire ci-dessous, l’intégralité de ses propos.
L’économiste du Bénin : Présentez-nous le festival fanfare gospel.
Samuel Dalum : C’est une séance d’adoration et de louange mais avec la spécificité que c’est fait par les fanfares, les instruments à vents et les trompettes. Nous annonçons le retour du Christ, nous réunissons le corps du Christ et nous prions, intercédons pour la nation. Et aussi, nous faisons des actions sociales comme l’évangélisation dans les prisons, l’assistance aux activités génératrices de revenu, et plein d’autres choses que nous faisons. Par exemple bientôt nous voulons commencer la formation des jeunes qui sont sans emploi dans les domaines comme l’agriculture, la pisciculture…
Nous allons réunir plusieurs groupes de musiques, en l’occurrence la fanfare de la police républicaine, des églises apostolique, pentecôte de la foi, la fanfare la voix des anges, la fanfare polytechnique Irgib Africa et d’autres chorales telle que la chorale symphonique de Four Square et d’autres artistes tels que Ange Ahouangonou du Bénin et Paul Nouziayovodu Togo.
Quelles sont les innovations contenues dans cette seconde édition ?
Il y a l’accent qui est mis sur le rôle du festival dans la société. Nous passons des prisons à l’éducation tant économique que sociale, basée sur la foi chrétienne. Et dans la célébration, nous avons ajouté beaucoup de choses.
Comment va se dérouler ce festival ?
Cela se déroule en deux phases. La première qui est la célébration qui aura lieu le dimanche 11 août 2019 au palais des sports du stade général Mathieu Kérékou à partir de 15 heures 00. Il y aura des prédications, des chants, des prières et de délivrance, parce que si le spirituel va bien, le physique va bien aussi.
La seconde phase sera constituée d’œuvres sociales diverses.
Quel bilan faites-vous de l’édition 2018. Qu’est-ce que les participants y ont gagné ?
Il y a la transformation. On avait beaucoup prié, prêché et jeuné. Donc cette joie, cette ferveur de se retrouver ensemble pour louer le seigneur, et cette touche de Dieu que nous avons senti. Donc, il y a désormais des gens qui s’unissent pour réfléchir au développement tant spirituel, social qu’économique de l’individu qui a confessé Jésus-Christ.
Quel est le public cible ?
Le festival est libre et ouvert à tous, peu importe les caractéristiques des uns et des autres, le plus important c’est qu’on s’unisse dans la gloire de Jésus-Christ. De même, il faut que les participants soient à l’heure pour trouver de la place parce que l’année dernière on avait près de 5.000 personnes. Cette année, vu la mobilisation qu’il y a autour, il y en aura de plus. L’entrée est libre et gratuite à toutes personnes.
Un appel à lancer ?
Je veux lancer un appel à la jeunesse. Venez, restons ensemble dans un environnement sain et chargé d bonne sondes spirituelles pour pouvoir déclencher le potentiel que Dieu a attend de nous pour un développement tant de nous-mêmes que de ce pays. A tous ceux qui voudraient participer d’une manière ou d’une autre, soutenir cet événement, il suffit juste de nous joindre.
Interview réalisée par Nafiou OGOUCHOLA