Le passage à la garderie et la maternelle se révèle être une étape importante de l’insertion de l’enfant dans le tissu social. Contrairement aux enfants qui atterrissent directement au Cours d’initiation, les enfants placés en garderie et ayant fait la maternelle prennent le temps de s’habituer à la société, en dehors de la maison et de la famille, avant de se mettre résolument à l’apprentissage des connaissances académiques. C’est fort de ce constat que le Groupe d’actions et d’éducation pour le développement (GAED-ONG), présidé par le professeur docteur Jean-Claude Hounmenou, a initié le Salon des centres d’éducation de la petite enfance (Sacepe), pour rapprocher les professionnels du secteur aux parents, en cette veille de rentrée. La déléguée générale du Sacepe, l’assistante sociale Fidèle Zoungbenou, nous renseigne.
Fidèle Zoungbenou : Qu’est-ce qui vous a motivé à organiser ce salon ?
L’édition du Sacepe est partie d’un constat simple : à l’heure actuelle au Bénin, bon nombre de nos concitoyens ignore encore les bienfaits de la préscolaire et l’offre éducative qu’elle porte. Aujourd’hui il n’est plus à démontrer que l’enseignement préscolaire occupe une place de choix dans notre système éducatif. La préscolaire doit être considérée comme une part normale du cursus scolaire.
Quelles sont les activités qui seront exécutées pendant ce salon ?
Nous aurons l’exposition des offres et services des garderies, maternelles et autres structures de la petite enfance, nous aurons une conférence sur le thème de l’édition qui est : ‘’L’éducation de la petite enfance, gage d’une vie réussie’’. Des formations au profit des promoteurs, du coaching parental, des ateliers ludiques pour les enfants, etc..
Quels sont les objectifs de ce salon ?
Le Sacepe a pour but de créer un espace de rencontres, d’échanges et de promotion, au profit des acteurs publics et privés, institutionnels ou associatifs, œuvrant au développement biopsychologique harmonieux des enfants d’âge préscolaire afin de faire connaitre au grand public l’ensemble des offres éducatives existantes localement.
Quels sont les participants à ce salon ?
Les parents d’élèves, autorités politiques et éducatives, les enseignants et personnels des maternelles et garderies, les assistants sociaux, les partenaires sociaux, les équipementiers pour enfants, les agents des librairies etc… Toutes les structures en relation avec la petite enfance seront représentées.
Quel bilan peut-on faire de la première édition ?
Il faut reconnaitre que ça n’a pas été très aisé pour nous de commencer cette aventure. C’était une innovation autour de laquelle il fallait fédérer les acteurs de ce secteur. Néanmoins nous avons tenu le pari de l’organisation. Cinq jours durant en août 2018, sur l’esplanade intérieure du stade de l’amitié général Mathieu Kérékou, nous avons pu mobiliser un nombre impressionnant de spécialistes, de parents d’élèves, de promoteurs de centre d’écoles maternelles, de garderies et autres structures de la petite enfance.
Quelles sont les conditions à remplir pour participer et visiter ?
La participation au salon est moyennant une inscription pour acquisition de stands. Pour les promoteurs de garderies, de maternelles etc… Nous disposons de deux types de stands : stand partenaire et stand promoteur. Pour le public, c’est libre et gratuit.
Avez-vous un appel à lancer ?
J’invite la population à faire le déplacement vers le Hall des arts du stade de l’amitié général Mathieu Kérékou du 19 au 25 août 2019 pour vivre ces moments magiques qui leur permettront d’obtenir des réponses à leurs diverses inquiétudes. J’invite également les promoteurs qui ne se sont pas encore inscrits à le faire au plus tôt. Nous sommes convaincues que par l’éducation nous pouvons changer le monde. Je vous remercie.
L’interview réalisée par Nafiou OGOUCHOLA