Dans un communiqué publié le 27 avril, La Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC) a annoncé un financement Murabaha de 250 millions de dollars à la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). Ce fonds permettra à la banque de maîtriser l’impact du confit russo-ukrainien sur le commerce africain.
Bidossessi WANOU
La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a conclu un accord de financement Murabaha d’une valeur de 250 millions de dollars avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) dans le but d’atténuer les répercussions du conflit russo-ukrainien sur le commerce en Afrique. Cette entente a été officialisée lors des Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement (BID), qui se sont tenues du 27 au 30 avril à Riyad, en Arabie saoudite. Ce financement Murabaha vise à soutenir les opérations d’Afreximbank dans le cadre du Programme de financement du commerce pour l’ajustement des pays africains face à la crise ukrainienne (UKAFPA–Ukraine Crisis Trade Financing Programme for Africa). Ce programme, approuvé par le conseil d’administration d’Afreximbank en avril 2022 pour un montant total de 4 milliards de dollars, est conçu pour répondre aux défis économiques posés par la situation en Ukraine. « L’enveloppe soutiendra les opérations d’Afreximbank dans le cadre du Programme de financement du commerce destiné à l’ajustement des pays africains face à la crise ukrainienne (UKAFPA–Ukraine Crisis Trade Financing Programme for Africa). Cette initiative profitera aux opérateurs économiques des secteurs privé et public, en facilitant l’importation et l’exportation de produits stratégiques », a souligné la filiale de la Banque islamique de développement (BID). L’UKAFPA comprend des lignes de crédit dédiées au financement du commerce intra et extra-africain, visant à atténuer les impacts de la guerre en Ukraine sur les économies et les entreprises du continent. Ses objectifs incluent le soutien financier pour l’adaptation aux coûts de réorganisation des importations de céréales et de produits pétroliers, la stabilisation des recettes d’exportation des produits de base, ainsi que le financement du déficit des recettes touristiques. En facilitant l’importation et l’exportation de produits stratégiques, ce programme bénéficiera tant au secteur privé qu’au secteur public, contribuant ainsi à atténuer les effets négatifs du conflit russo-ukrainien sur le commerce africain.
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