La ville de Bohicon a servi de cadre du jeudi 7 au vendredi 8 février, à la première session de la commission économique et finances locales (Cefil) de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb), pour le compte de l’année en cours.
Jules Daniel Mahuto, (Correspondant/ Zou-Collines)
Cette première session de deux jours de la Cefil de l’Ancb est financée par l’Union européenne à travers le Projet d’appui aux Associations nationales et locales de collectivités du Bénin (pacool-Bénin) avec le soutien technique de l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Elle a pour objectif de permettre aux acteurs communaux de maîtriser et d’internaliser les innovations contenues dans la loi des finances gestion 2019 en rapport avec les finances locales d’une part et les aider à identifier de nouvelles stratégies de mobilisation des ressources propres, d’autre part. A l’ouverture des travaux, le président de la commission, le maire de Parakou, Charles Toko a invité les participants à faire des propositions concrètes pour permettre à l’Ancb et ses membres de trouver des approches de solutions relatives aux différents points inscrits et au besoin de poser d’autres problématiques ayant rapport avec le domaine économique et financier des communes. Le secrétaire exécutif de l’Ancb, Sègla Lihoussou, quant à lui, a félicité les membres de la commission pour leur dynamisme. En effet, pendant deux jours, les participants ont suivi des présentations sur les aspects de la loi des finances 2019 en rapport avec les finances locales, sur la stratégie de mobilisation des ressources en eau dans la commune de Banikoara, sur un mécanisme de recouvrement des recettes non fiscales au moyen des Tpe par la société Sudpay du Sénégal. Aussi, ils ont procédé à l’évaluation des grandes lignes du plan de travail de la commission pour le compte de l’année 2019 sans oublier le bilan de l’exercice de 2018. Précisons qu’au-delà de ces différents points formellement inscrits à l’ordre du jour, la commission s’est penchée également sur d’autres dossiers urgents tels que les difficultés liées à la mise en œuvre de la lettre de cadrage, le protocole d’accord pour la mobilisation des ressources prévue à l’article 14 de l’arrêté sur le coût administratif. Signalons également qu’au cours des travaux l’Unité de gestion des réformes (Ugr) du ministère de l’économie et des finances et la direction générale du budget ont été conviées pour présenter des communications notamment sur le Fonds d’appui au développement des communes (Fadec) et le bilan des conférences budgétaires communales.