Les derniers chiffres communiqués par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) montrent un taux de chômage de 12,5% au titre du premier trimestre de l’année en cours dans l’espace de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
En clair, sur une population active de 100 citoyens, on dénombre seulement 12 chômeurs dans l’espace UEMOA. Lorsque nous faisons une comparaison des chiffres dans la même période de l’année dernière, on note une baisse de 1,9 point.
En faisant une analyse détaillée des différentes tranches d’âge utilisées dans le cadre de ces études, on remarque une augmentation du taux de chômage chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, avec une progression de 1,7 point de pourcentage pour un ratio allant de 22,3% à 24%. Du côté des adultes de 35 à 64 ans, la hausse est moins visible, de 0,2 point de pourcentage à 8,5%, tandis que chez les adultes de 25 à 34 ans, le taux de chômage a atteint 18%, enregistrant une augmentation de 0,7 point de pourcentage.
Cependant, l’analyse selon le genre montre que le chômage touche beaucoup plus les femmes avec un taux de 17% contre 8% chez les hommes.
Il faut noter que, selon le Bureau International du Travail (BIT), le chômeur est toute personne qui est sans emploi, qui est immédiatement disponible pour travailler et qui est activement à la recherche d’un emploi. C’est sur la base de cette définition que les études rendues publiques par la BCEAO ont été réalisées.
Il est important de reconnaître que le taux de chômage est une réalité observée dans les 8 pays de l’espace UEMOA, avec une part importante de la population qui reste sans emploi. Pour preuve, une personne sur deux est touchée par la pauvreté dans cette région de l’Afrique de l’Ouest.
Ange Aristide BYLL