Selon les perspectives économiques de 2019, dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), la dynamique de l’activité économique dans l’Union se consoliderait avec un taux de croissance de 7,0%.
Falco VIGNON
Les perspectives pour 2019, indiquent la dynamique de l’activité économique dans l’Uemoa avec un taux de croissance de 7,0%. Dans ce sens, par pays, il est prévu une hausse du taux de croissance dans les 8 économies de l’espace. Ainsi, il est prévu au Bénin un taux de croissance de 7,6%, au Burkina Faso (7,0%), en Côte d’Ivoire (7,8%), en Guinée-Bissau (6,3%), au Mali (5,5%), au Niger (6,5%), au Sénégal (6,9%) et au Togo (5,0%). Selon le rapport de surveillance multilatérale de 2018, au plan des finances publiques, le solde global, dons compris, rapporté au PIB nominal ressortirait à -3,0% en 2019 contre -4,0% en 2018. Quant au solde global, hors dons, il serait de -5,3% du PIB contre -6,3% en 2018. La réduction de ces déficits résulterait de la hausse modérée des dépenses, conjuguée à une mobilisation plus forte des recettes. Le taux de pression fiscale prévisionnelle pour les économies de l’Uemoa. Par pays, le taux de pression fiscale en 2019 se présenterait comme suit : Bénin (14,5%), Burkina Faso (19,9%), Côte d’Ivoire (17,0%), Guinée-Bissau (11,9%), Mali (15,6%), Niger (14,9%), Sénégal (17,3%) et Togo (21,5%). Les recettes non fiscales baisseraient de 9,9% pour représenter 1,8% du PIB. En ce qui concerne les Programmes pluriannuels de convergence, ils ont été transmis par tous les Etats membres. Dans l’ensemble, ils sont en cohérence avec les cadres de référence nationaux (plans nationaux de développement) et les Programmes économiques et financiers en cours de mise en œuvre avec le Fonds monétaire international (FMI). Ils sont également caractérisés par une amélioration continue des critères de convergence. Au regard des données contenues dans ces programmes, tous les Etats membres, à l’exception du Niger, respecteraient tous les critères de premier rang à partir de 2019 et sur toute la période des programmes. Le non-respect du critère clé par le Niger en 2019 s’expliquerait par l’accroissement des dépenses de sécurité. Tous les critères de premier rang seraient respectés par le Niger à partir de 2020. Les principales menaces qui pèsent sur ces perspectives sont, notamment, la persistance de la crise sécuritaire dans la zone du Sahel et le risque phytosanitaire lié à la chenille légionnaire d’automne.