Le Laboratoire de recherche en économie et gestion (Lareg) de l’Université de Parakou (UP) a procédé au lancement de l’édition 2019 du rapport sur le développement de l’Afrique. C’était le mercredi 26 juin 2019, à l’auditorium de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (Eneam).
Falco VIGNON
« Made in Africa : les règles d’origine, un tremplin pour commerce africain ». C’est l’intitulé du rapport divulgué par le Lareg. Avec le concours de la conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le laboratoire basé à l’Université de Parakou a porté ses travaux sur les règles d’origine au sein de la Zone de libre échange continentale africain (ZLECAf). A en croire le directeur du Lared, professeur Barthélémy Biao, les critères permettant de déterminer les origines fabrication d’un produit auraient un rôle majeur à jouer dans la course des pays africains vers l’édification d’un marché commun à travers la ZLECAf, entrée en vigueur il y a un mois. Selon les données de la Cnuced, le commerce intercontinental représente 15% du commerce africain, 47% de celui du continent américain, 61% du commerce asiatique et 67% du commerce européen. Ainsi, le rapport 2019 sur le développement de l’Afrique tient que si l’accord de la ZLECAf est respecté par les pays membres, leur Produit intérieur brut (PIB) pourrait augmenter de 1 à 3%, a soutenu le rapport.