10 milliards de dollars soit plus de 6000 milliards (6 045 000 000 000) FCFA, c’est l’apport de la Banque africaine de développement (BAD) au continent en 2023. L’annonce a été faite jeudi dernier à Abidjan par le président de la Banque, Akinwumi Adesina.
« L’année dernière, les conseils d’administration ont approuvé 159 opérations, d’une valeur de 10 milliards de dollars pour les pays, soit le deuxième niveau de financement le plus élevé de l’histoire de la Banque », a confié Akinwumi Ayodeji Adesina, président du groupe BAD, lors d’une rencontre avec des ambassadeurs des pays membres accrédités en Côte d’Ivoire. En francs CFA, c’est au total, plus de 6000 milliards qui ont été investis par la Banque africaine de développement. Cet investissement est allé en grande partie dans des secteurs ciblés à savoir : les infrastructures, l’agriculture, l’accès à l’énergie et la lutte contre les changements climatiques. Depuis 2015, c’est environ 44 milliards de dollars qui ont été déboursés par le Groupe de la Banque africaine de développement au profit du secteur des infrastructures. Ce secteur préoccupe à plusieurs égards la BAD qui entend continuer par y apporter son soutien notamment au volet de la santé. Le groupe de la BAD a-t-il fait savoir, « fournira 3 milliards de dollars pour financer les infrastructures de santé au cours des dix prochaines années ». Quant au projet de développement du corridor de Lobito qui reliera l’Angola, la Zambie et la République démocratique du Congo, le groupe bancaire de concert avec la « United States Development Finance Corporation » et « l’Africa Finance Corporation » projette apporter 500 millions de dollars. Il en sera de même pour le Programme africain d’accélération de l’adaptation (AAA-P), plus grand programme d’adaptation climatique au monde pour lequel, le BAD déboursera 25 milliards de dollars avec le Centre mondial pour l’adaptation. Enfin, pour cette année 2024, la Banque africaine de développement travaille sur un nouvel instrument : les obligations d’investissement indexées sur la sécurité, a annoncé le président Akinwumi Ayodeji Adesina qui a renseigné : « Ils serviront à aborder l’intersection entre la paix, la sécurité et le développement, à travers la reconstruction des infrastructures endommagées dans les zones d’insécurité, la reconstruction des infrastructures sociales et le renforcement des capacités institutionnelles pour gérer les facteurs d’insécurité ».