Transports, énergie, eau et économie numérique, ces domaines prioritaires pour les Etats de l’Afrique de l’Ouest étaient au cœur du séminaire régional tenu à Dakar, au Sénégal, du 20 au 21 février 2020.
Sylvestre TCHOMAKOU
Pour mieux orienter l’aide qu’apporte l’Union Européenne (UE) aux pays de l’Afrique de l’ouest, notamment dans le cadre du Plan d’Investissement Extérieur de l’UE (PIE), les deux grandes organisations de l’espace : l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) et la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont retenu 42 projets prioritaires. Déroulé du 20 au 21 février 2020, le séminaire de Dakar vise à disposer d’une liste actualisée de projets prioritaires de la région dans les domaines des transports, de l’énergie, de l’économie numérique et de l’eau ; ce qui servira de base pour les échanges avec les partenaires dans le cadre des opportunités de financement offertes par le Plan européen d’Investissement Extérieur (PIE) et les instruments financiers post accord de Cotonou. Au terme de ces échanges qui ont duré deux (02) jours, sous la co-pésidence des Commissaires en charge des infrastructures de la CEDEAO, de l’UEMOA et du Commissaire chargé du DMRC, 42 projets prioritaires sont portés par quatre (04) secteurs. Il s’agit des transports avec 18 projets, de l’énergie avec 16 projets et de l’économie numérique avec 8 projets. Quant au quatrième secteur, l’eau, le processus d’identification des projets se poursuit. A ce rendez-vous, outre les Experts des deux Institutions régionales, des Experts des Ministères en charge des secteurs concernés des Etats membres de la CEDEAO étaient également présents.
Focus sur le PEI
Adopté en septembre 2017 afin de contribuer à stimuler l’investissement dans les pays partenaires d’Afrique et du voisinage européen, le Plan d’Investissement Extérieur (PIE) de l’UE vise trois principaux buts. Il s’agit de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies (ODD), tout en agissant sur certaines des causes profondes des migrations; de mobiliser des investissements publics et privés durables en vue d’améliorer le développement économique et social, en mettant l’accent sur la création d’emplois décents ; et enfin, de supprimer les obstacles à l’investissement privé en réduisant les risques.