Obligation pour tous les Etats parties prenantes de la Conférence des Parties (COP) et de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la Quatrième Communication nationale et le 2ème rapport biennal actualisé sur les changements climatiques au Bénin occupent acteurs du Ministère du cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, et acteurs de la société civile. En atelier à « Bénin Royal Hôtel » de Cotonou, ces différents acteurs passent en revue les réussites et défis en matière de lutte contre les changements climatiques au Bénin.
Sylvestre TCHOMAKOU
Astreint à soumettre à la Conférence des Parties (COP), une communication nationale sur les changements climatiques tous les quatre ans et un rapport biennal actualisé tous les deux ans, le Bénin se ménage pour honorer ses engagements internationaux. C’est ce qui justifie le lancement, mardi 20 juin 2023, de l’atelier du projet de la Quatrième communication nationale et du Deuxième rapport biennal actualisé (QCN-DRBA) du Bénin sur les changements climatiques. Faisant suite à trois précédentes communications et un rapport biennal les années antérieures, cet atelier qui mobilise acteurs étatiques et OSC intervenant sur les questions de changements climatiques, a pour objectifs de mettre à jour les données et informations contenues dans la 3ème communication nationale, et le premier rapport biennal actualisé ; de renforcer les capacités nationales aux fins de l’intégration des préoccupations liées aux changements climatiques dans les politiques, les stratégies, plans et programmes de développement au niveau national, au niveau local et au plan sectoriel. Pour atteindre ces objectifs, le projet QCN-DRBA, selon Martin Pépin Aïna, Directeur général de l’environnement et du climat (DGEC), devra actualiser les circonstances nationales en rapport avec la variabilité climatique et les changements climatiques ; établir les inventaires nationaux de gaz à effet de serre sur la période 2016-2021 ; évaluer les options et mesures d’atténuation des changements climatiques ; évaluer la vulnérabilité et les options et mesures d’atténuation, d’adaptation des systèmes naturels et humains ; identifier les contraintes lacunes, les contraintes financières, techniques, humaines et autres informations jugées utiles pour atteindre les objectifs de la convention. Ces données et informations, selon le DGEC, « constituent le socle pour une meilleure participation du Bénin au futur régime climatique amorcé en 2020 ». Sur les deux jours d’atelier, les acteurs devront s’accorder sur les modalités de mise en œuvre du projet, examiner et évaluer le plan de travail annuel, le plan de passation des marchés du projet pour la première année 2023, etc. A noter que grâce aux mesures prises en 2016, le Bénin a pu réduire énormément ses émissions de gaz à effet de serre. L’attente de cette Quatrième communication est donc que des pas soient davantage faits au profit de la sauvegarde de l’environnement au Bénin.