Suite à la décision des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) concernant le retrait des pays de l’AES, les dirigeants de ces nations ont exprimé leur mécontentement le dimanche 22 décembre.
Dans un communiqué signé par le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, ils dénoncent également « des manœuvres de déstabilisation » menées par certains chefs d’État, qui cherchent à imposer leurs intérêts ainsi que ceux de puissances étrangères au sein de la Cédéao.
Les présidents du Sénégal et du Togo jouent le rôle de médiateurs, tentant de réintégrer ces trois pays dans l’organisation régionale.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ayant mis fin à la présence de l’armée française sur leur sol, collaborent pour contrer les attaques fréquentes des groupes jihadistes, tout en renforçant leurs liens militaires et politiques avec d’autres pays, notamment la Russie.
Les dirigeants de l’AES n’hésitent pas à critiquer la France, l’accusant de vouloir freiner le processus d’émancipation engagé par l’AES.