Face aux menaces liées au déploiement du réseau sans fil 5G, un collectif de scientifique exige à travers une collecte de signatures, l’arrêt immédiat du réseau 5G. La coordonnatrice Europe de ladite collecte, Annie Sasco, médecin épidémiologiste et cancérologue, reçue sur la chaîne de télévision TV5 MONDE a donné des détails sur le danger que représente cette technologie et en a appelé à l’attention de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des Etats.
Bidossessi WANOU
La révolution technologique de ce début de millénaire va à une vitesse de croisière. Après la 1G, 2G, 3G et la 4G, les idées sont tournées maintenant vers la 5G. Une technologie pour déployer la connexion internet à haut débit mais en même temps avec d’énormes dommages écologiques et sanitaires. « Des fréquences jusqu’alors non utilisées via téléphonie mobile, des champs pulsés électromagnétiques ultra rapides, ce qui nécessite un énorme déploiement d’antenne vue que la propagation est relativement limitée dans l’espace et des ondes émises par des satellites spatiaux », ainsi présente, Docteur Annie Sasco, Médecin épidémiologiste et cancérologue, cette nouvelle avancée dans le déploiement de l’internet. Au fait, explique le médecin cancérologue, les opérateurs de téléphonie mobile rêvent d’une couverture intégrale de toute la planète, aussi bien au milieu du Sahara que du pacifique. Cette ambition expose cependant les êtres vivants qui sont sur la planète à de très grands dangers notamment sanitaires. Et pour cause, à en croire la cancérologue, « l’être humain n’est pas fait pour supporter des champs électromagnétiques pulsés ». Mais avec cette avancée, c’est ce qui s’annonce, avec un cortège de maux. Déjà, des analyses sur l’utilisation accrue du téléphone ont révélé un risque accru de tumeur de cerveau chez l’adulte et l’enfant. Selon la cancérologue, « les gens qui utilisent le téléphone plus d’une demi-heure par jour ont un risque accru de tumeur de cerveau ». Cet incident n’est pas spécifiquement lié à la 5G car, la 3G et la 4G sont toutes autant dangereuses que la 5G. Elles conduisent à de graves cas de santé sur une dizaine d’années croit savoir Annie Sasco qui explique: « on ne fait pas un cancer du jour au lendemain». A court terme, cette innovation n’est pas moins destructive. Annie Sasco a diagnostiqué des effets sur le rythme cardiaque, des risques d’accidents cardiovasculaires, la capacité de reproduction notamment la qualité du sperme. Le règne animal est donc en alerte maximal et celui végétal n’est pas du reste poursuit-elle en rapportant que des études ont prouvé que les arbres qui sont face à des antennes relais, le côté exposé a des feuilles qui sont moins en forme que l’autre côté. Le pire dans tout ceci, est que, même ceux qui ne disposent pas d’un Smartphone ou n’utilisent pas cette technologie ne sont pas épargnés dans un contexte de déploiement illimité d’antennes réseaux dans leur environnement, avec transmission d’ondes magnétiques. La technologie 5G expose donc l’humanité à une catastrophe progressive et seule une mobilisation générale, une prise de conscience et une veille permanente des organismes internationaux peuvent pallier le pire ; d’où cette pétition lancée par une centaine de scientifiques.