La pastèque est un fruit qui est très consommé dans le septentrion depuis plusieurs années déjà. Les opérateurs économiques impliqués dans sa commercialisation se font de gros profits, du fait de l’engouement que les populations ont pour ce fruit.
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
La pastèque est un fruit qui est très charnu à l’intérieur, très succulent, et surtout contient beaucoup d’eau. Consommer de la pastèque est bien pour la santé. Consommer de la pastèque est bien pour le développement de l’enfant qui cherche à croitre, puisque les fruits contribuent à la croissance des enfants, a déclaré Mouhamed Y, professeur de sciences vivante et de la terre, svt, rencontré à Natitingou. Pour lui, la pastèque est un fruit qui est très bon pour la santé. Sa consommation ne saurait apporter à son consommateur, le moindre effet indésirable, a t il précisé. En tout cas, les populations du septentrion, tout comme le sud du Bénin, aiment consommer abondamment ce fruit qu’est la pastèque, précise un vendeur d’essence rencontré à Natitingou. Mais à y voir de très près, la consommation de la pastèque est tellement bien réelle qu’elle coïncide avec la période de l’harmattan dans le septentrion. Avec l’harmattan, déjà, à partir de 16 h, il fait très chaud, et les populations commencent par avoir envie de boire de l’eau, précise un professeur de svt. C’est ce facteur qui fait que la consommation de la pastèque est abondante dans toutes les contrées du septentrion, a t il avoué. Consommer de la pastèque, apporter de la pastèque au dessert, tous les soirs, est une réalité, a précisé, un spécialiste en nutrition. Mais le problème qui se pose est que cette pastèque vient du Burkina Faso. » Au Bénin, les producteurs n’ont pas encore compris qu’il faut cultiver ce produit et servir les populations tout au long de l’année. Puisque la nature a horreur du vide, les autres ont pris le relais et vendent la pastèque burkinabé à notre pays, le Bénin, précise un agent en service à la direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, DDAEP Atacora. » La pastèque est un fruit qui est très riche, très bon à consommer et très bon à commercialiser. Il suffit de trouver un camion de pastèque, c’est à dire 35 tonnes, et la rentabilité est là. Ce sont des millions que ramassent les opérateurs économiques de ce secteur là », a ajouté un agent de la direction départementale du commerce de l’atacora.
La vente de la pastèque
La pastèque est
un fruit dont la vente est très facile est très agréable, a déclaré un
burkinabé, rencontré à Natitingou. Pour lui, il suffit de trouver un espace, et
cela leur permet de stoker le produit, et au fur et à mesure, les populations
viennent acheter tranquillement. Les ventes sont plus abondantes les jours de
marché. Parfois, pour une journée, on arrive à vendre jusqu’à 300.000 F CFA. La
plus petite pastèque se vend à 100 FCFA. On en trouve pour tous les prix, il y
a en a pour 200 FCFA, 300 FCFA, 350 FCFA, etc…….., a-t-il précisé.
Cette activité est tellement si rentable qu’à Natitingou par exemple, 35 tonnes
de pastèques ne font même pas deux semaines pour être vendues totalement,
précise un opérateur économique proche des commerçants venus du Burkina Faso.
Et dès que ça fini, un autre camion de 35 tonnes vient pour combler le manque
et pour servir les populations, a-t-il indiqué. Concernant le marché de
consommateur que constituent des Béninois pour ce produit, il urge que la fibre
patriotique soit activée afin que les producteurs puissent se lancer dans la
production et la commercialisation de ce fruit, dont les populations en raffolent
ici dans le septentrion, a précisé un professeur d’économie rencontré à
Natitingou. Pour lui, il faut à tout prix que les Béninois puissent commencer
par produire ce fruit, car cela va procurer, à coup sur, de l’emploi et
beaucoup de ressources financières à ceux qui vont se lancer dans cette filière.
Il serait bon que le Ministère de l’Agriculture inscrive la production de ce
fruit dans ses priorités, car sa commercialisation, apportera à coup sûr beaucoup
de ressources aux producteurs Béninois. Espérons que cet appel soit entendu
pour le bonheur des populations béninoises.