Les femmes de Parakou s’adonnent de plus en plus aux métiers d’hommes surtout ceux manuels. C’est le constat qui se dégage dans les ateliers où exercent les hommes dans la cité des Koburu.
Noël Y. TETEGOU (Br. Borgou-Alibori).
Aujourd’hui, certains jeunes déscolarisés ou par simple motivation personnelle portent leur choix sur les métiers manuels. Au nombre de ces métiers nous avons la vitrerie aluminium. Selon Brice Semmah, responsable de l’entreprise Alu Benin basée à Parakou, le vitrier aluminite est situé à trois niveaux, celui qui fait l’aluminium appelé aluminite et qui compose les portes, fenêtres, des ouvrages ; ensuite le vitrier qui vient mettre les vitres et enfin les équipes de terrain de pose qui sont chargées d’aller poser les produits finis sur le terrain, mais au Bénin conclut-il, ces trois étapes sont regroupées en une appelée «aluminium vitrerie». Pour le responsable de cette entreprise, devenir vitrier est conditionnée à des aptitudes en mathématique parce que tout se fait sur mesure, être motivé et avoir de la détermination, aller à son apprentissage et faire au moins trois années et tout dépend de l’éveille de l’apprenant. Mais la vitrerie aluminium est un métier noble très convoité par les jeunes. Déterminées et très engagées à pratiquer un métier d’homme pour la plupart le cursus scolaire interrompu en classe de 4ème ou de 3ème , Alice Hessou et Clarita Honlenouvo, les seules femmes de l’équipe disent que leur motivation est personnelle car selon elles, tout métier qu’exerce un homme peut l’être par la femme. Malgré les risques que comporte ce métier selon Brice Semmah, les deux filles de l’équipe pensent terminer leur formation et s’auto employées. Aller à l’école pour avoir de grands diplômes c’est bien mais attention le travail manuel est un métier d’avenir qui nourrit son homme et ne lui procure que le bonheur. Mais faut-il le signaler, cette activité rencontre de difficultés comme toute autre activité à savoir, gestion du personnel, financière et d’écoulement.