Commune de Grand-Popo
La commune de Grand-Popo a abrité le week-end dernier une formation de renforcement du niveau des partenaires sur l’outil ‘’Parlons genre’’. Une initiative qui a connu la présence de plusieurs personnalités et autorités de la société civile de la commune de Grand-Popo.
Romuald NOUDRDJI
Cette formation riche en plusieurs thématiques a été animée par Clarisse Agontinglo, assistante technique nationale du Projet d’appui au développement des filières (PRIFI) conçu et mis en place par Enabel. Durant deux jours les différents sujets développés ont tourné dans le sens du renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC), des Directions départementales de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (DDAEP) et des agents territoriaux pour le développement agricole (ATDA) sur l’outil ‘’Parlons genre’’. Pour Clarisse Agontinglo, l’objectif de la session de formation est de partager avec ses partenaires à la base, un outil que Enabel développe dans les communautés cibles pour diagnostiquer les réelles causes des inégalités genre qui minent l’épanouissement réel de la femme dans les ménages. Il s’agit pour elle de l’outil « parlons genre » qu’on ne saurait appréhender sans une maîtrise des nuances qui existent entre genre et sexe. Selon l’assistante technique nationale du Projet d’appui au développement des filières, le sexe est biologique donc inné, tandis que le genre est social donc imposé par la culture, la tradition. Elle a fait comprendre aux participants qu’il existe des inégalités que sa structure a rencontrées dans l’exécution de ses activités surtout dans l’expérimentation de l’outil. Les formateurs ont, par ailleurs expliqué le déroulement du jeu dans les coopératives maraîchères et rizicoles des départements du Mono, du Couffo et dans l’Atacora et la Donga. La trentaine de participants s’est rendue vendredi dans une coopérative de maraîchers de la localité dénommée ‘’Du courage’’ pour implémenter l’outil genre à la suite duquel ils ont constaté que les femmes sont toujours en retard par rapport aux hommes à travers les inégalités relevées par les coopérateurs eux-mêmes. Ils ont retenu, qu’à partir des inégalités constatées, toute l’équipe de coopérateurs doit élaborer un plan d’actions pour rétablir l’équilibre au sein de la société.