Le Syndicat national de défense des intérêts des tradi-praticiens et cultes (syndi-tpc), avec la collaboration de la CGTB a organisé le jeudi 7 mars à Bohicon, un atelier de réflexion pour la contribution de la médecine traditionnelle à l’amélioration de la prise en charge sanitaire des populations.
Jules Daniel MAHUTO (Correspondant/ Zou-Collines)
Pour le secrétaire général adjoint de la CGTB, Lucien Glèlè Langanfin, les tradi-praticiens se sont regroupés en syndicat et affilés à la Cgtb. Ce qui leur a permis de veiller sur leurs intérêts liés à leur corporation. « C’est dans ce cadre s’est tenu le présent atelier d’identification des problèmes qu’ils rencontrent dans la médecine traditionnelle », a-t-il précisé. Ainsi, ont-ils diagnostiqué des problèmes liés à la question de disponibilité d’un jardin des plantes médicinales, d’un jardin botanique, de la question de la conservation des produits issues de production traditionnelle, la question de leur labellisation et de leur commercialisation. Pour qu’ils aient un code de déontologie et d’étique, ils ont aussi discuté de la question liée à l’organisation de leur corporation. « La promotion de la médecine traditionnelle doit venir en rescousse à la médecine moderne afin d’assurer une meilleure prise en charge des pathologies que nous avons au Bénin », a déclaré le SGA/ CGTB, Langanfin.