La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), au cours de la commémoration de la Journée internationale de la femme, le vendredi 08 mars 2019, a ratifié la Déclaration de soutien aux sept principes de l’autonomisation des femmes (Women’s empowerment principles (WEP).
Joël YANCLO
Pour la cinquième année consécutive, les places boursières à travers le monde ont fait sonner leurs cloches pour l’égalité des genres (Ring the Bell for Gender Equality) à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2019. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA (BRVM) a ratifié lors de la cérémonie la Déclaration de soutien aux sept (7) principes de l’autonomisation des femmes (Women’s empowerment principles (WEP). Cet événement, fruit d’un partenariat entre la SFI/IFC, le Sustainable Stock Exchanges (SSE) Initiative, l’UN Global Compact, l’ONU-Femmes, la World Federation of Exchanges et Women in ETFs, vise à sensibiliser les acteurs du système financier régional sur la question de l’autonomisation économique des femmes et sur les opportunités pour le secteur financier de faire progresser l’égalité des genres pour un développement plus harmonieux et plus durable. Le thème retenu pour la Journée Internationale de la Femme 2019 est « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». C’est un véritable changement de paradigme qui doit déboucher sur des actions concrètes dans les domaines économiques, de la protection sociale, de l’accès aux services universels. Le Ring the Bell for Gender Equality 2019 a été l’occasion aussi de saluer les progrès accomplis jusqu’à présent et encourager le secteur financier à prendre de nouvelles mesures pour améliorer et renforcer la place des femmes sur les marchés financiers. Pour marquer son engagement à contribuer davantage à la promotion du genre, la BRVM a ratifié à cette occasion la Déclaration de soutien aux sept principes d’autonomisation des femmes (Women’s empowerment principles (WEP) qui guident les entreprises dans la mise en oeuvre d’actions visant à promouvoir l’égalité des genres sur le lieu du travail, sur le marché et dans la communauté. « Cela traduit notre détermination à œuvrer pour que le travail des femmes soit mieux valorisé et surtout qu’il soit considéré comme un facteur incontournable dans la création de richesse dans nos économies » a indiqué Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR. L’édition 2019 du Ring the Bell for Gender Equality à la BRVM a vu la participation effective de plusieurs femmes notamment Sarata KONE (DG UBA Côte d’Ivoire) ; Florence Boupda NGUEDA, (IFC) ; Madeleine OKA-BALIMA (ONU FEMMES) ; Orphée MONNET-KEBE (Présidente APBTCC) ; Nabou FALL (Présidente WIC Côte d’Ivoire) ; du personnel du Secrétariat Général du CREPMF, de la BRVM et du DC/BR. L’honneur est revenu à Khady Dior NDIAYE d’être la keynote speaker de l’évènement. Ce fut également l’occasion de lancer la revue trimestrielle « Divine Afrique », une initiative de l’ancienne journaliste de Fraternité Matin, Mme Dominique Mobioh-Ezoua.
JIF 2019
La Journée internationale de la femme (JIF), célébrée tous les ans, le 8 mars, a pour thème cette année 2019, « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». La thématique propose de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les domaines tels que les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables. La réalisation des ambitieux Objectifs de développement durable (ODD) exige des changements transformateurs, des approches intégrées et de nouvelles solutions, en particulier lorsqu’il est question de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et des filles. L’observation des courbes actuelles laisse entrevoir que les actions en cours ne suffiront pas pour l’instauration d’une Planète 50-50 d’ici 2030. Des approches novatrices, capables de rompre avec le statu quo, sont essentielles pour éliminer les obstacles structurels et faire en sorte qu’aucune femme ni aucune fille ne soit laissée de côté. L’innovation et la technologie offrent certes des possibilités sans précédent, mais les tendances font apparaître une fracture numérique croissante entre les sexes, les femmes étant sous-représentées dans les domaines de la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques et le design. Elle constitue un obstacle les empêchant d’être à l’origine ou d’avoir une incidence sur les innovations qui sont nécessaires et doivent tenir compte des sexospécificités, de façon à favoriser une transformation positive de la société. Que l’on parle des services bancaires mobiles, de l’intelligence artificielle ou de l’Internet des objets, il est essentiel que les idées et les expériences des femmes interviennent également dans la conception et la mise en œuvre des innovations qui façonneront les sociétés de demain.