(Encore un pas vers une gestion efficiente)
Le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 17 Juillet 2019, a opté pour un nouveau care cadre général de gestion des Projets d’investissement public(PIP). L’objectif s’avère d’optimiser la mise en œuvre à travers l’amélioration constante de la gouvernance des projets du portefeuille PIP à travers la recherche de performance dans la gestion en misant sur l’effectivité la gestion axée sur les résultats et la responsabilisation des organes de gestion desdits projets et programmes.
Bidossessi WANOU
Un nouveau coup d’accélérateur à l’exécution du Programme d’actions du gouvernement (PAG). Du sérieux et de la rigueur à des fins d’une gestion efficace avec des résultats probants, c’est la vision du gouvernement béninois qui sort un nouvel arsenal de gestion. Il s’agit du nouveau cadre de gestion des investissements publics. Au fait, cette nouvelle trouvaille tient du souci du gouvernement de promouvoir l’assainissement des finances publiques et une gestion qualitative. Et pour cause, ce nouveau cadre général de gestion des PIP entend favoriser une meilleure planification de la mise en œuvre grâce à la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). En clair, l’absence de cet outil a dressé le lit à une négligence sans précédente dans la réalisation des projets publics, ce qui a jusque là arriéré le pays et occasionné le gaspillage de ressources et à défaut, des ouvrages éphémères ou encore des chantiers ouverts mais jamais achevés sous le regard impuissant de l’Etat. On pourra donc nourrir de réel espoir à partir de ce nouveau cadre à travers une bonne planification et un suivi-évaluation adéquat, toutes choses qui donneront dynamiseront l’exécution physique des projets et barreront la voie aux éléphants blancs. La conscience citoyenne qui pendant longtemps a fait défaut serait à coût redorer au grand bonheur du Benin qui fera de ce pas, des pas de géant vers son développement notamment avec l’initiative du fonds de gestion des investissements publics, lequel augmentera le taux de consommation des crédits et surtout permettra d’en finir avec la lourdeur administrative, l’autre fléau qui retarde jusque là le décollage effectif des nations. Le chemin est donc à nouveau balisé pour la concrétisation du PAG.