Le vendredi 22 février 2019, Herman Zimé, Directeur de la programmation et de la prospective (DPP) du ministère de l’énergie a livré aux hommes des médias, les résultats de l’évaluation des structures sous tutelles. A l’occasion, le DPP a présenté les critères d’évaluation, la méthodologie et un bilan global après deux éditions avec toujours en tête de peloton, le Société béninoise d’énergie électrique, (SBEE) et les autres services en dents de cire.
Bidossessi WANOU
Classée première avec une moyenne de 75% de la première édition en 2017 de l’évaluation de structures sous tutelles du ministère de l’énergie, la Société béninoise d’énergie électrique confirme ses performance en maintenant encore la première place au terme de l’édition 2018. D’ailleurs, elle est la seule à revenir dans le trio de tête. A en croire le directeur de la programmation et de la prospective qui a présenté les résultats, quatre différentes paramètres ont été évaluées à savoir, les indicateurs de performance (exécution physique et financière du Plan annuel de travail), les indicateurs de management, les valeurs éthiques et l’évaluation des initiatives personnelles et leurs impacts ou la qualité du responsable à dépasser le cahier le charge. En effet, chaque paramètre évalué correspond à une note, ce qui, à terme aboutit à une moyenne. L’évaluation prend en compte des structures centrales (basées au ministère); les structures opérationnelles ou techniques (la Sbee, l’Aberme, Contrelec) et les coordinations des différents projets. Pour le compte de l’an 2017, c’était le Société béninoise d’énergie électrique qui a ravi la vedette à ses paires, suivie de l’Agence béninoise d’électrification rurale et de maîtrise d’énergie (Aberme). Mais lors de l’édition 2018 ; le deuxième de cette initiative aura été celle de grande surprise car, seule la Sbee a pu maintenir le cap aux côtés de la Direction de la programmation et de la prospective et celle administrative et financière. A propos, le Dpp, a notifié que de 2017 à 2018, la moyenne a évolué avec un écart-type de 5,5% contre une moyenne de 57,1%. C’est dire que l’initiative est à la base d’une réelle émulation au sein du ministère car, tandis que les autres se battent pour prendre la première place, la Société béninoise d’énergie électrique par son directeur général, Laurent Tossou, n’entend pas se laisser faire. En appréciant cette initiative du ministre, il a indiqué que cette évaluation est un instrument de motivation parce qu’elle provoque une certaine émulation qui permet d’acter les objectifs. S’il est vrai que cela apparaît à un jeu, à l’arrivée, les résultats sont satisfaisants, sachant qu’elles vont de la satisfaction de la clientèle à celle de tout le peuple. A son tour, le ministre Jean Claude Houssou va préciser que cette initiative tient du souci gouvernemental de faire en sorte que l’exécution des projets se déroule de la meilleure manière possible, avec performance, qui va de la désignation des coordonnateurs avec des indicateurs de mesure de performance, qu’elles soient individuelles ou collectives. Satisfait, le ministre apprécie la dynamique, qui crée une réelle émulation ce qui permet une démarche d’amélioration continue et permet au secteur de performer et de répondre efficacement aux enjeux du domaine et aux enjeux pour notre pays. C’est du moins ainsi qu’il apprécie l’absence du trio de tête des institutions qui y étaient l’an dernier, laquelle absence témoigne bien de l’émulation, de la compétition et des impacts d’amélioration de cette initiative d’évaluation de la gestion dans les structures sous-tutelle.