Lancée le 15 novembre 2024, la 2ème édition du Concours national de dissertation de UBA Bénin s’est close, vendredi 21 février 2025 à Blue Zone (Cotonou) avec la remise de plusieurs lots aux finalistes. Déroulée en présence des parents des lauréats et responsables de divers établissements, cette cérémonie a été pour la filiale béninoise de la Banque panafricaine, de rappeler son engagement à accompagner la jeunesse dans son parcours scolaire.
S.T.
Au-delà de la banque, UBA Bénin fait de l’éducation, et plus précisément de l’excellence académique, une de ses causes premières. En témoigne le Concours national de dissertation dont la deuxième édition a connu son épilogue, vendredi 21 février 2025. Loin des traditionnelles opérations commerciales, cette démarche tient de la volonté de la banque de valoriser les talents, de cultiver l’esprit critique, et de participer à l’épanouissement des jeunes apprenants à travers tout le Bénin. Pour cette deuxième édition, le premier prix a été décerné à Dansou Miracle Consolate, élève du Collège Monseigneur Steinmetz de Bohicon. Elle repart avec un chèque de 500.000 FCFA, un trophée, des livres et du matériel didactique. Sa camarade Lokonon Peindha, du même collège, a remporté le deuxième prix avec un chèque de 300.000 FCFA. Quant au troisième lauréat, Abaoumba Mahussé Onéris Onction, élève du Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle d’Akassato, il a reçu 200.000 FCFA en plus des récompenses offertes à tous les finalistes.

Lancée le 15 novembre 2024, la 2ème édition du concours a réuni plus de 1000 élèves de tous les départements du Bénin qui, par la suite, ont été invités à disserter sur l’assertion de Patrice Tollier : « La télévision est une des causes non négligeables des mauvais résultats scolaires des jeunes enfants en Afrique ». Parmi les 667 copies validées, 12 finalistes, dont sept (07) filles, ont été sélectionnés pour composer sur une nouvelle citation, celle de Georges Clémenceau : « Ne réussissent que ceux qui osent oser. ». Etape à l’issue de laquelle, les finalistes, avec une moyenne de 15/20, se sont démarqués par la qualité de leur argumentation et leur maîtrise de la langue française.

Quoiqu’heureux du niveau de cette deuxième édition, le Directeur Général de UBA Bénin, Charles Koné, n’a pas caché son regret du départ tragique du ministre des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle Kouaro Yves Chabi, survenu le jeudi 20 février dans un accident de la circulation. « Il nous a soutenus l’année dernière. Je sais que de là où il est, il apprécie les efforts qui sont faits pour célébrer l’excellence », a-t-il exprimé. Adressant ses encouragements aux 12 finalistes, « nous appartenons, poursuit le DG UBA Bénin, à un monde où la compétition est de mise et l’excellence permet de réaliser de grandes choses. Vous êtes sur la bonne voie. (…) Il faut oser, croire en soi, être positif et être ambitieux ».
Un tremplin pour l’avenir des jeunes

Le concours national de dissertation de la Fondation UBA, en plus de récompenser les plus brillants, s’inscrit dans la dynamique d’encourager la lecture, l’écriture et la réflexion critique. Didier Sourou, directeur marketing et communication de UBA Bénin, a, à l’occasion, rappelé que ce concours participe aux Objectifs de développement durable (ODD) en promouvant l’égalité d’accès à l’éducation et la responsabilité sociale de la banque. Plus de 100 établissements ont pris part à cette édition, preuve de l’engouement suscité par cette initiative éducative à portée nationale. Au-delà de la compétition, les récompenses constituent un tremplin pour les jeunes. Comme l’a confié Dansou Miracle Consolate, première lauréate, ce concours lui a permis de se concentrer davantage sur son travail. “Ce concours m’a permis de plus me concentrer sur le travail (…). Je demande à mes camarades de travailler, d’apprendre leurs cours et de faire de leur mieux”, a-t-elle fait savoir. Un sentiment partagé par sa mère, Josée Camel Tchekpe, qui a insisté sur le suivi éducatif des enfants : “Quand les enfants reviennent de l’école, il est important de faire le suivi, c’est le plus primordial. Avec les réseaux sociaux, nos enfants n’arrivent plus à bien s’exprimer en français. Ça m’a fait un grand plaisir d’être là et de voir ma fille être la première. Merci à UBA”. Avec le NEC, UBA Bénin, au-delà de sa vocation commerciale, entend contribuer à la formation d’un capital humain de qualité.