Ce Mercredi 28 août 2024, se tient la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024. L’événement aura lieu sur la Place de la Concorde et sur l’avenue des Champs Elysées à partir de 20h.
Belmondo ATIKPO
La France a rendez-vous avec un événement unique et majeur pour le sport : les Jeux Olympiques (du 26 juillet au 11 août) et Paralympiques (du 28 août au 8 septembre). A l’initiative du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO) avec le soutien de l’État, cet événement sportif international promet d’être en phase avec son temps et répond aux principaux défis du siècle. Les Jeux de Paris 2024 seront tant spectaculaires, festifs, populaires, que responsables, durables, solidaires et paritaires et pleinement inscrits dans les préoccupations quotidiennes des Françaises et des Français. Ils représentent également un levier majeur d’attractivité et une formidable opportunité de développement économique pour tout le territoire, en particulier en Île-de-France. Pour garantir la bonne livraison des Jeux et laisser un héritage matériel et immatériel fort, les services de l’État sont pleinement mobilisés. Le Gouvernement, au travers de l’action du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, souhaite aussi faire de ces Jeux un levier de promotion des bienfaits de l’activité physique pour tous. Son ambition est de favoriser toutes les pratiques dès le plus jeune âge pour construire une « Nation sportive ». Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Etat français s’est fixé l’objectif qu’aucun des membres de l’Equipe de France ne soit en dessous du seuil de pauvreté. À travers l’Agence nationale du sport (ANS), il garantit ainsi un niveau de revenus minimum de 15 000€ annuels à tous les athlètes sélectionnés pour les Jeux, et de 40 000€ à ceux issus de la cellule de performance de l’ANS, grâce à plusieurs dispositifs.
Pour ce faire, les dispositifs d’aides à l’emploi pour les sportifs de haut-niveau ont été renforcés, afin de leur garantir des ressources stables, grâce notamment à des emplois spécifiquement adaptés à une carrière de haut-niveau et préparant à une future carrière professionnelle, à travers les Conventions d’insertion professionnelles (CIP) mises en place par l’ANS avec des entreprises privées, et à l’engagement du secteur public et en en particulier des ministères qui accueillent 400 athlètes cette année. L’Etat a également développé les relations avec le monde économique et mis en place un dispositif de mécénat, qui a permis à 500 sportifs d’être soutenus par des entreprises à travers leurs Team athlètes. Pour les Jeux de Paris 2024, la parentalité des athlètes français a mieux été prise en compte, et une enveloppe spécifique de 500 000€ d’aides personnalisées a permis de financer les coûts exceptionnels de garde d’enfants lors des stages ou compétitions des parents sportifs de haut-niveau. En complément, des dispositifs spécifiques ont également été mis en place pour renforcer l’accompagnement des sportives dans leur grossesse et dans leur rôle de mère, avec notamment la création d’une cellule opérationnelle pour aider les sportives concernées dans leur organisation.
Les chances de médailles françaises
Alors que les ventes de billets battent leur plein, Paris s’apprête à vibrer à nouveau lors des Jeux paralympiques grâce notamment aux 237 athlètes français engagés. La plus jeune (15 ans) se nomme Marie Ngousson et les aînés seront Rosa Murcia-Gangloff et Didier Richard (59 ans). L’objectif est de faire mieux qu’à Tokyo, où la France avait remporté 54 médailles (11 en or, 15 en argent et 28 en bronze) et terminé à la 14e place au tableau des médailles. Cette année, la France vise 20 médailles d’or et une 8e place. Les favoris sont les suivants : Alexis Hanquinquant (37 ans), est un des grands favoris de la catégorie PTS4 en triathlon. L’été dernier, il avait d’ailleurs remporté l’épreuve test à Paris. Il vise un 2e titre paralympique cet été alors qu’il est invaincu depuis 22 courses, soit cinq ans de triomphes. Cet ancien maçon, victime d’un accident sur un chantier en 2010, avait dû être amputé de la jambe droite trois ans plus tard. Nantenin Keita, qui prendra sa retraite à l’issue des jeux, compte quatre médailles paralympiques à son palmarès. Elle s’apprête à prendre part à ses cinquièmes jeux paralympiques.