L’inspecteur des douanes et droits indirects du Bénin, Sadeck OROU-GUIDOU, point focal douane du comité national de facilitation des échanges donne son avis sur les grands axes de l’atelier de formation sur les plateformes numériques dans le cadre de l’intégration régionale.
« Avec ces deux plateformes mises en place par l’UEMOA, la douane et les autres gagnent en temps, en efficacité, en transparence, en fluidité. C’est un gain de célérité pour les usagers et dans les procédures. C’est donc un séminaire qui porte sur la dématérialisation du certificat d’origine et les alertes par rapport aux barrières non tarifaires. Vous savez que, la douane est un acteur privilégié de la facilitation des échanges; donc cet atelier nous permettra de nous informer sur la plateforme de dématérialisation et surtout d’avoir de nouvelles notions sur les alertes par rapport à toutes les entraves liées au commerce. L’objectif final de l’UEMOA, c’est la facilitation des échanges, la libre circulation des personnes et des biens. Qui dit libre circulation des biens, dit douane. A ce titre, la douane doit avoir tous les outils nécessaires qui lui permettent d’être un acteur-clé qui facilite les échanges et qui joue bien sa partition dans la circulation des biens. La douane ne doit pas être une entrave à la libre circulation des biens. A cette formation, nous serons mieux outillés pour mieux faciliter le commerce, les échanges et la libre circulation des biens dans le cadre de l’intégration. Nous gagnerons par la dématérialisation du certificat d’origine parce que, quand il y a, du doute sur le certificat d’origine, cela amène la douane à de nombreuses tracasseries. Aujourd’hui, avec cet outil-là, facilement on pourra avoir de façon dématérialisée le certificat d’origine, surtout que, c’est un certificat d’origine valable qui n’est pas falsifié et ça permettra de faciliter, de développer, de renforcer les échanges communautaires. Je pense que c’est un outil à vulgariser surtout pour tout ce qui est de l’alerte parce que ça permet aux usagers dès qu’il y a quelques entraves à la libre circulation des personnes et des biens de nous tenir informés. La douane béninoise et les autres sont là pour répondre à ces alertes surtout pour faciliter les échanges dans le cadre de l’intégration ».
Propos recueillis par Belmondo ATIKPO