(Le Nigéria en tête du classement)
En Afrique de l’ouest, la hausse du prix de l’essence n’est pas sans impacts sur les économies, même celles disposant d’un secteur pétrolier opérationnel. Le Bénin, d’après les prix mondiaux des produits pétroliers, se positionne, en Afrique de l’ouest, au rang de 4ème pays où l’essence, à la pompe est moins chère. Le Nigéria étant le pays où le liquide inflammable est le moins cher de toute la zone.Falco VignonEn dépit du changement radical dans le secteur pétrolier et gazier avec la déréglementation totale du secteur au Nigéria, et même au niveau international, ce qui entraîne une inflation croissante dans presque toutes les économies, le Bénin parvient à avoir une parfaite maîtrise du coût de l’essence dans la Zone Cedeao, avec 650/Litre. Effet de la subvention qu’accorde à ce secteur vital, l’Etat béninois. Selon les données du 17 juillet 2023 obtenues à partir des prix mondiaux du pétrole dans 14 pays, le Bénin, en Afrique de l’ouest, se trouve dans le top 5 des pays où l’essence, au litre, est moins chère. Le Nigéria se classe premier avec 537 naïra (399 FCFA) et très récemment 617 naïra (458 FCFA), selon l’emplacement, suivi du Libéria (747 naïra/ 555 FCFA), de la Sierra-Leone (863 naïra/ 641 FCFA), du Bénin (878 naïra/652 FCFA) et du Ghana (892 naïra/662 FCFA). A ces pays, s’ajoutent le Togo (946 naïra/ 700 FCFA), la Guinée (1095 naïra/ 813 FCFA), la Côte d’Ivoire (1101 naïra/ 818 FCFA), le Burkina Faso (1148 naïra/ 853,23 FCFA), le Cap-Vert (1149 naïra / 853,97 FCFA), le Mali (1170 naïra/ 869,58 FCFA), la Mauritanie (1204 naïra / 894,85 FCFA) et Sénégal (1337 naïra/ 993,70 FCFA). D’autres résultats ont montré que la majorité des pays répertoriés sont des importateurs de carburant raffiné alors que seuls quelques-uns d’entre eux possèdent une raffinerie fonctionnelle ou produisent du pétrole. D’après le document intitulé » Prix mondiaux du carburant, une introduction « , les principales différences de prix entre les pays sont dues au coût de distribution du produit final et aux taxes. Le rapport indique que : « le coût de distribution, cependant, est une composante relativement faible du prix dans la plupart des pays. Par conséquent, la principale différence est la fiscalité et en particulier le niveau des droits d’accise ». Mieux, précise la note, « ce sont les prélèvements gouvernementaux sur chaque litre ou gallon de carburant vendu. Par exemple, la différence de prix entre les États-Unis et l’Europe s’explique en grande partie par la différence de ces taxes ». Par ailleurs, d’après la publication du média « Nigérian Tribune », le rapport a identifié les prix du pétrole brut, les taux de change, la saisonnalité, la commercialisation du raffinage et les coûts de distribution comme quatre facteurs clés qui entraînent des fluctuations à court terme des prix du carburant.