Le lundi 03 juillet, l’organisation Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), la Banque ouest africaine de développement (BOAD), le Fonds vert climat (FVC) et le ministère togolais en charge de l’Environnement, ont procédé au lancement du programme « Readiness régional ». Une nouvelle initiative destinée à accompagner les collectivités locales dans la lutte contre le changement climatique.
Sylvestre TCHOMAKOU
Partageant la même vision quant au rôle important des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), l’organisation Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), le Fonds vert climat (FVC) et le ministère togolais en charge de l’Environnement, lancent, de concert, le programme « Readiness régional ». Conçue en faveur des collectivités territoriales, cette initiative lancée à Lomé en présence des représentants de tous les pays membres de l’Uemoa, se veut d’aider les collectivités locales à s’approprier la manipulation du formulaire, renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques pour la mise en œuvre des programmes et Contributions déterminées au niveau national (CDN) en matière de changement climatique. Au-delà, le programme s’inscrit aussi dans la dynamique de montrer, d’une part, aux collectivités territoriales comment elles sont affectées dans leurs différentes communautés ; et d’autre part, de leur montrer comment elles peuvent transformer les difficultés en besoins, requêtes ou en projets pour aller chercher du financement auprès du Fonds Vert pour le Climat (FVC) et d’autres mécanismes financiers. En clair, l’objectif du « Readiness régional » est de permettre de régler les problèmes liés à la faible coordination sur les questions liés au climat. Présent au lancement dudit programme, le Secrétaire général du ministère Togolais en charge de l’Environnement, Dimizou Koffi Aoufoh, a, dans son adresse rappelé l’urgence d’actions concertées pour sauver la planète. « L’ampleur des dégâts climatiques sur l’avenir de l’humanité, exige un nouveau partenariat universel autour du problème qui dépasse les contingences scientifiques et politiques. Les acteurs locaux de développement doivent apporter une part dans la réponse aux défis climatiques par les actions qu’ils mènent au quotidien », va-t-il exprimer avant d’appeler à un véritable esprit de collaboration autour de ce programme. Pour sa part, le secrétaire général de CGLU Afrique, Jean-Pierre Elong Mbassi, a rappelé que le climat doit être l’affaire de tous et non des spécialistes. Ce qui, croit-il savoir, permettra d’atteindre l’objectif du programme. Avec cette nouvelle dynamique, les collectivités territoriales dans leur ensemble pourront donc mettre en place, très prochainement, des portefeuilles de projets climat-énergie-biodiversité éligibles aux institutions de la finance climatique.
Légende : Photo de famille des participants au lancement du programme