Les travailleurs de la société LAICO (Libyan African Investment Company) au Bénin n’en peuvent plus face aux intimidations et aux menaces de tous genres qu’ils subissent de la part de leur employeur en l’occurrence du Directeur général (DG), Nabil Ibrahim Elmurabet depuis son arrivée.
Le directeur de cette société qui a à charge la gestion et l’exploitation des villas présidentielles sur la route de l’aéroport commet des dérives graves qui mettent à mal les acquis des travailleurs et, rendent le climat délétère.
A titre illustratif, des béninois qui travaillent dans cette entreprise depuis 10 ans sont conviés manu militari à la signature de nouveaux contrats à durée déterminée d’un an. Cherchant à s’enquérir de ce qui adviendrait de leurs acquis, ils sont sous la menace presque quotidienne de licenciement sans raison valable si ce ne sont les travaux forcés, hors du cahier de charge de certains travailleurs qu’on leur impose. Certains agents de sécurité en font régulièrement les frais. Certains ont même été reconvertis en agents d’entretien sans avoir droit à la moindre explication de la part du directeur général qui en fait trop à son aise et qui ne tarde pas à narguer les travailleurs en leur demandant d’aller se plaindre à qui veuille bien les écouter. Comment peut- on imposer à des agents de sécurité abusivement transformés en agents d’entretien, le désherbage d’une superficie avoisinant 8 hectares de terre sans le moindre matériel de travail ? Au soleil et dans la pluie et pis, sans masque de protection par ces temps de pandémie du coronavirus où le gouvernement a prescrit des mesures. La moindre réaction a valu à certains la perte de leurs jobs il y a quelques jours.
Si rien n’est fait pour arrêter les exactions du DG de LAICO Benin, de nationalité libyenne, d’autres travailleurs risquent de subir le même sort sans la moindre protection de leurs droits dans leur propre pays.
Le plus grave est que le sieur Nabill Ibrahim Elmurabet fait faire des examens médicaux à des employés et s’arrange par quel procédé on ne sait, pour obtenir les résultats à l’insu des personnes concernées. Les autorités béninoises se doivent de prendre ce dossier à bras- le- corps pour faire respecter à ce Libyen le droit des travailleurs et la loi au Bénin.