Le Parc national de la Pendjari est devenu une réserve de très grande qualité, depuis que le Gouvernement du Président Patrice Talon a eu l’ingénieuse idée de confier cette structure à l’ONG African Parks Network, qu’il y a quelques années. En plus des actions de conservation des ressources de cette réserve de biosphère, les populations ont aussi droit à des actions sociales et de bienfaisance.
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
Selon un communiqué d’African Parks-Bénin, d’importantes infrastructures ont été mises en place pour une meilleure gestion du Parc et pour le développement du tourisme. Parmi les actions urgentes menées pour la conservation et le développement de la faune et de la flore, il y a justement le recrutement de plus d’une centaine de Rangers qui assurent la surveillance quotidienne du parc ; la mise à jour des effectifs des populations de lions estimés à 80, d’éléphants estimés à 2000 et de buffles estimés à 4000 ainsi que celles des grandes antilopes, grâce aux différents recensements de la faune. C’est ce qui a amené Yokossi Armand, citoyen de la cité des Nantos a précisé que ce qui se passe au parc est tellement intéressant que les touristes afflueront de partout, dès que le confinement va être levé dans les pays européens. Selon Ignace Gnammi, pour la réhabilitation et le développement du Parc national de la Pendjari, le gouvernement a bien fait de signer un partenariat avec l’ONG Internationale African Parks car les résultats de ce partenariat sont bel et bien perceptible depuis quelques temps. » En tout cas, le parc national de la Pendjari présente désormais un autre visage plus rayonnant, plus intéressant, puisque ce sont les professionnels de la chose qui y ont pris place » ajoute-t-il. Le département de l’Atacora dispose d’un véritable joyau qu’est le parc de la Pendjari. Créé depuis 1961, le Parc national de la Pendjari est reconnu comme réserve de biosphère par l’UNESCO en 1986 et est inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis le 07 juillet 2017.
Des actions sociales au profit des populations
Par le passé, il y a eu des projets comme le PAGAP qui ont eu à initier des activités génératrices de revenus au profit des populations riveraines du parc de la Pendjari. Ces faits ont eu le mérite d’impliquer les populations dans la préservation des ressources animales et végétales de cette réserve de biosphère a travers les U-AVIGREF, a déclaré Isacc Tchoromi, citoyen de la commune de Tanguiéta. Selon les informations recueillies sur ce sujet d’ordre social, il ressort que 20 écoles des communes de Matéri et Tanguiéta ont bénéficié chacune d’une subvention de 500.000 FCFA. En plus de cela, dans la commune de Matéri, deux ouvrages hydrauliques ont été réalisés pour la fourniture d’eau potable à la population, et, l’abreuvement des animaux : un forage multi-usage à Daga et une retenue d’eau à Somou. Il y a aussi, des visites gratuites dans le Parc qui ont été organisées au profit de 9.632 personnes dont 7.779 écoliers et élèves, 538 enseignants, 35 conseillers communaux de Matéri, Tanguiéta et Kérou. Il a été aussi noté, la mise sous terre de 3.500 plants, tout ceci, dans le cadre de l’éducation environnementale. Des opportunités de revenus durables ont été créées pour les communautés locales. Il s’agit de la culture du sésame et du soja. Pour finir, un projet d’apiculture est mis en œuvre actuellement au profit de 63 bénéficiaires », informe African Parks-Bénin. Toutes ces activités au profit des communautés à la base ont le mérite d’inciter les uns et les autres à s’impliquer dans le développement du parc de la Pendjari.