Organisées en décembre dernier à Ouidah, par l’actrice-comédienne franco-béninoise, Tella Kpomahou, les journées de réflexion sur le cinéma béninois, ont été un creuset d’échanges avec à la clé plusieurs propositions à la fois aux autorités, mais aussi aux cinéastes, afin de redonner au cinéma béninois ses couleurs. C’est à travers une série de communications sur plusieurs thématiques relatives au secteur.
Falco VIGNON
Formation, code du cinéma, le métier de techniciens, le vivre-ensemble etc. étaient au centre des journées de réflexion sur le cinéma béninois organisées en décembre dernier à Ouidah. A l’issue de deux journées d’échanges, un comité de suivi composé de quatre personnes a été mis en place. Une série de propositions, un plaidoyer à l’endroit du président de la République et du ministre et un rapport ont été également élaborés. Le rapport sera l’objet d’une conférence de presse. Cette dernière aura lieu le mercredi 19 janvier 2022, à 9h00, à l’hôtel Azalaï à Cotonou, en présence de plusieurs invités. Le thème de la conférence de presse s’intitule : « Restitution des journées de réflexion sur le cinéma béninois ». Les sujets inscrits à l’ordre de la conférence de presse s’articulent autour des axes suivants : Point sur les journées de réflexion sur le cinéma béninois; Remise du rapport aux autorités et aux acteurs du cinéma ; Rôle du Comité de suivi; Évocation des perspectives ; Plan d’action 2021-2022 de Wani-Ayo (projets – calendrier – partenaires). Tella Kpomahou compte faire entendre la voix du 7e art, en rappelant le potentiel du Bénin et surtout en faisant du cinéma de qualité, un pont efficace pour révéler le Bénin au monde. Dans ce contexte bien précis, elle compte mettre en place à travers l’association Wani-Ayo, dans la durée, des projets de formation, de production et de financement, afin de contribuer à l’essor d’une économie et d’une industrie du cinéma béninois digne de ce nom.