Atokolibé, dans la commune de Bantè, du dimanche 02 au lundi 03 février 2020, le feu a fait ravage. Des tonnes de cajou ont été réduites en cendre.
Félicienne HOUESSOU
Ce lundi 03 février 2020, les producteurs d’anacarde de Bantè se sont réveillés avec une mauvaise nouvelle. Un incendie d’origine humaine a détruit une quantité importante de cajou dans le village Atokolibé, situé à Bantè. Une énorme perte subie au titre de la campagne anacardière 2019/2020. Selon les informations publiées par le site Banouto.info, le feu a commencé le dimanche dernier aux environs de 11 heures. Il s’est propagé sur une longue superficie consumant tout sur son passage jusqu’à la soirée du lundi 03 février 2020. En dehors des anacardiers réduits en cendres, le feu a également touché plusieurs autres cultures. La même source indique que les destructions des plantations sont estimées à 100 hectares, constituées des cultures d’ignames, de manioc et de cajou.
Pour l’instant l’origine des flammes incandescentes est humaine. Le présumé auteur continue de nier les faits jusqu’à ce mardi 4 février 2020, où il est convoqué chez le délégué du village. Notons que les agriculteurs béninois sont souvent confrontés à ces situations provoquées par des feux de brousse. Des cas d’incendie sont enregistrés à presque toutes les campagnes agricoles, détruisant une bonne partie des productions.
Il importe de préciser que les incendies dans les champs dans la partie septentrionale du pays deviennent récurrents et qu’il faille rechercher des solutions pérennes pour protéger ces agriculteurs dont le travail influence en grande partie la croissance du Produit intérieur brut (PIB) du pays.