En marge de la célébration de la journée internationale de la femme, la Banque mondiale a organisé le mercredi 9 mars 2022 à Azalaï hôtel, une causerie-débat avec les Organisations de la société civile et quelques partenaires. Les récentes réformes du gouvernement et l’appui de la Banque mondiale dans le domaine du genre au Bénin étaient au centre de cette discussion.
Félicienne HOUESSOU
Ces dernières années, le gouvernement béninois a opéré plusieurs réformes pour propulser la lutte contre les inégalités liées aux genres et promouvoir l’autonomisation de la gent féminine. Le taux de participation des femmes au marché du travail a connu un développement considérable même si cette participation est toujours en dessous de celle des hommes. De 57% en 1990, le taux de participation des femmes au marché du travail est passé à 69,3% en 2019. L’initiative du bureau de la Banque mondiale au Bénin est une occasion pour échanger sur ces réformes mais également pour partager les ressources de l’Institution pour accompagner le pays dans le combat pour la réduction de la pauvreté et la promotion de la prospérité. Pour le représentant de la Banque mondiale au Bénin, Atou Seck, cet événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative ‘’Egalité des sexes et développement +10 : accélérer l’égalité’’. Cette initiative a été lancée par l’institution de Bretton Woods pour marquer les 10 ans du rapport sur le développement dans le monde 2012 : égalité des sexes et développement. « Cette initiative explore les progrès importants réalisés et les enseignements tirés au cours des dix dernières années pour promouvoir l’autonomisation des filles et des femmes, le leadership des femmes, la conduite d’un changement transformateur vers l’égalité des sexes, l’évolution des relations de pouvoir entre les femmes et les hommes et l’engagement des femmes en tant qu’agents du changement pour un développement vert, résilient et inclusif », a indiqué Atou Seck. Il n’a pas manqué de noter que plusieurs défis restent à relever pour réduire l’écart entre l’homme et la femme, en matière d’éducation, d’accès aux opportunités économiques ou aux services financiers. Notons que cette discussion a été marquée par de riches communications présentées par Huguette Bokpè, Secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme ; Félicien Donat Edgar Accrombéssy, Economiste principal chargé des questions de pauvreté à la Banque mondiale ; Miriam Muller, Spécialiste en sciences sociales à la Banque mondiale ; Djaoudath Alidou Dramane, Coordonatrice du projet Swedd-Bénin.