Unique au monde, de par les avantages qu’elle offre aux industriels, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) continue d’attirer l’attention des investisseurs. Vendredi 25 août 2023, une délégation Guadeloupéenne est allée visiter la plateforme industrielle du Bénin qui, moins d’un an après son opérationnalisation effective, connait de grandes réalisations.
Oslo WANOU
La Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ), volonté manifeste de l’Etat béninois de transformer l’économie du Bénin, ne manque de susciter, dans le rang des investisseurs africains comme étrangers, la volonté d’investir au Bénin. Après bien d’autres acteurs, c’est au tour des visiteurs guadeloupéens de tomber sous le charme de ce fleuron de l’industrie béninoise. En effet, en visite au Bénin à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (JISTNA), le président du Conseil départemental de la Guadeloupe, Guy Losbar et sa suite ont effectué une descente à la GDIZ. Objectif : découvrir la GDIZ, sa mission ainsi que les perspectives. Accueillie par les équipes de la SIPI-Bénin, cette descente a été l’occasion pour la délégation composée de Jean-Philippe Courtois, 1er vice-président, maire de Capesterre Belle-Eau ; Adrien Baron, vice-président, Maire de Sainte-Rose ; Ferdy Louisy, maire de Goyave ; Tania Galvani, 1er adjoint ville de Pointe à Pitre ; Jean-Luc Romana, Conseiller du Président ; et Emmanuel Gordien, Président du collectif CM 98, de mieux en savoir sur cette plateforme qui fait échos à travers le monde entier et dont les premières réalisations sont déjà sur de grands marchés, notamment américains. Impressionné par le niveau de mise en œuvre du projet avec toutes les spécificités qu’il intègre, Guy Losbar a, au terme de la visite, exprimé son admiration aux différentes parties impliquées dans sa réalisation, et surtout à l’Etat béninois de l’avoir pensé. « C’est bien pensé, et cela intègre même les aspects environnementaux », a-t-il reconnu tout en félicitant la SIPI-Bénin pour le nombre d’emplois déjà créés au terme de la première phase de 400 ha, soit environ 7000 emplois. Rassuré de ce qu’il y a de bénéfices pour tous les investisseurs, il s’est engagé à faire découvrir ce modèle d’investissement aux investisseurs guadeloupéens. « Je reviendrai avec des investisseurs guadeloupéens de manière à ce qu’ils puissent être dans cette dynamique », a-t-il rassuré.
