La Commission de la CEDEAO à travers le projet OCWAR-T a tenu en ce début de semaine une réunion technique d’experts techniques pour la validation du rapport d’étude sur le courtage d’armes dans la région de la CEDEAO. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre des actions en faveur du projet Crime organisé : réponse ouest-africaine au trafic (OCWAR-T).
Falco VIGNON
La Division des armes légères et de petit calibre (ALPC) de la CEDEAO à travers le projet Crime organisé : réponse ouest-africaine au trafic (OCWAR-T) a organisé une réunion d’experts techniques pour la validation du rapport d’étude sur le courtage d’armes dans la région de la CEDEAO. Selon le communiqué de l’institution, l’objectif de la réunion est d’examiner et de valider un projet de rapport d’étude et des directives opérationnelles pour la réglementation du courtage d’armes dans la région. Les directives opérationnelles, une fois finalisées, permettront à la CEDEAO et à ses États membres de mieux réglementer l’importation et l’exportation d’armes et de contribuer à la réduction des transferts illicites et des détournements d’armes et de munitions vers des mains non autorisées. Le document indique que la réunion a été ouverte par le chef de la petite division de la CEDEAO, Piex Joseph Ahoba, la secrétaire exécutive de la Commission nationale sur les armes légères et de petit calibre (NATCOM) du Ghana, Afia A. Yakubu et le chef adjoint de la Projet OCWAR-T Phidelia Amey. Dans son allocution d’ouverture, le représentant de la Commission de la CEDEAO a souligné l’importance de la réglementation des activités de courtage d’armes en tant que mécanisme clé des efforts nationaux et régionaux visant à prévenir, combattre et éradiquer la circulation, le trafic et la prolifération illicites des armes légères et de petit calibre. Il a exprimé son optimisme que cette réunion suscitera des contributions qui enrichiront le projet de directives opérationnelles sur le courtage d’armes compte tenu de la compétence des experts réunis pour la réunion. La représentante de NATCOM du Ghana dans son discours a félicité la CEDEAO et les partenaires pour avoir produit un tel rapport qui fournit une excellente base pour une discussion approfondie sur la question du courtage d’armes dans la sous-région. Elle a, en outre, déclaré que le rapport d’étude et les directives opérationnelles qui l’accompagnent fournissent une base supplémentaire aux États membres pour élaborer des lois et des procédures qui réglementeront les pratiques de courtage. Il faut noter que ‘’OCWAR-T’’ est un projet de la CEDEAO, commandé par le gouvernement allemand et cofinancé par l’UE. La GIZ met en œuvre OCWAR-T conjointement avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Mines Advisory Group (MAG), le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), l’Institut d’études de sécurité (ISS) et l’Initiative mondiale contre le crime organisé (GITOC).