La vente du maïs grillé aux abords des rues de la cité des nantos est en vogue actuellement. L’activité est très florissante et les clients abondent. C’est l’occasion pour les bonnes dames de se faire beaucoup d’argent. Que faire pour que cette activité saisonnière puisse connaitre encore un plus grand rayonnement ?
La vente de maïs est une activité saisonnière qui a lieu chaque année dans les villes du Bénin. Mais à Natitingou, cette activité est très rentable pour les bonnes dames et connait actuellement un boom sans précédent. Les clients abondent de partout. La chose est due au fait que les populations de cette localité ont un intérêt particulier pour la consommation du maïs grillé. A Boriyouré, l’un des quartiers les plus peuplés de la ville de Natitingou, le maïs se vend à bon prix. Avec seulement 100 Fcfa, vous avez déjà un bon gigot de maïs bien grillé. Très apprécié des populations, les bonnes dames n’ont pas du tout le temps. Déjà à partir de 10 h, les vendeuses sont déjà là et les clients ne se font pas prier. Les clients de ces bonnes dames sont de toutes les catégories. Les cadres, les élèves, les enseignants, les ouvriers, les forces de l’ordre viennent massivement se l’acheter et le consommer tel un met d’une douceur sans précédent. « Le maïs est un aliment que moi j’aime particulièrement. Il est très délicieux. Parfois, les enfants, après avoir mangé le maïs grillé, préfèrent encore mangé sa tige, car cela a une douceur très agréable dans la bouche. Les enfants adorent vraiment manger du maïs. Moi j’en achète pour les enfants et je leur en donne une fois de retour à la maison » a déclaré un enseignant rencontré à Natitingou. Du coté des bonnes dames qui vendent le maïs, c’est la joie. Une bonne dame rencontré à Natitingou s’est exprimée en ces termes sur le sujet : « Mes clients aiment le maïs déjà grillé et d’autres aiment le maïs déjà bouillie et bien cuit. Certains aiment que l’on leur mette cela dans une eau légèrement salée. En tout cas, les affaires marchent ici depuis que cette activité a commencé. Chaque jour, on ne manque d’aller parfois jusqu’à 15000 F CFA de recettes ou même 20000 F CFA de recettes. Des fois on en fait plus. Surtout s’il y a un match et que le clients sortent massivement ».
Nécessité de consommer local
La consommation de ce maïs est une activité qui réjouit les producteurs de maïs qui font eux aussi de bons chiffres d’affaires. A travers cela, c’est le ‘’consommons local’’ qui est en vogue. Un cadre rencontré a laissé comprendre ce qui suit : « Ce maïs que nous consommons ici est produit ici chez nous au Bénin. C’est ce que nous devons encourager dans le pays. En consommant ce maïs, c’est le paysan de Toucountouna qu’on est en train d’enrichir. J’encourage les populations à consommer massivement ce produit qui est produit ici au Bénin ». Espérons que la production de cette céréale continue à générer beaucoup d’argents aux acteurs.
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise