L’amélioration des salaires des travailleurs se poursuit dans les pays ouest africains. C’est le Togo qui vient d’entrer la danse. De 35.000 FCFA, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) passe à 52500 FCFA dès cette année 2023.
Bidossessi WANOU
L’amélioration des conditions de vie des travailleurs se poursuit dans le pays ouest africains. Après le Ghana, la Côte-d’Ivoire, le Bénin, c’est au tour du Togo de bonifier le salaire des travailleurs. Dès ce mois de janvier 2023, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) passe de 35 000 FCFA à 52 500 FCFA. La mesure est entrée en vigueur depuis le 1 er janvier. Cet accord de revalorisation du SMIG est le fruit de concertations entre les centrales syndicales et les organisations professionnelles des employeurs. La revalorisation a été annoncée dans un communiqué conjoint rendu public le 31 décembre 2022. Signée de Yves Palanga pour le compte des Centrales syndicales et Laurent Coami Tamegnon, président du Patronat pour le compte des Organisations professionnelles des employeurs, la note d’information rendue publique à l’issue de rencontres et concertations tenues les 24 et 30 décembre 2022, renseigne que les échanges ont donc permis aux 7 Centrales syndicales et Organisations professionnelles des employeurs de parvenir à un accord sur la revalorisation du SMIG. «…Conformément au procès-verbal en date du 30 décembre 2022, toutes les parties prenantes, à savoir les sept Centrales syndicales, le Conseil National du Patronat-Togo (CNP-T), l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) et la Chambre de Commerce et d’Industrie Togo (CCI-T), ont convenu de proposer au Gouvernement d’acter le relèvement du SMIG, afin de le porter de 35 000 FCFA actuellement à 52 500 FCFA à compter du 1 janvier 2023 », lit-on dans le communiqué. En joignant l’acte à la parole, le gouvernement a entériné la proposition et les travailleurs doivent le constater dès la fin de ce mois de janvier. Il faut noter que les crises économiques successives induisent une cherté continue de la vie et c’est en prenant conscience de la situation que les Etats ont décidé de revoir avec les organisations syndicales de travailleurs et autres associations professionnelles comment accompagner les travailleurs à faire face à la cherté de la vie.