Du jeudi 5 au samedi 7 mars 2020, le ministre de la Communication et de la poste, porte-parole du gouvernement, Alain Orounla a tenu l’acte 3 du projet Gouvernement au contact de la population (GCP). L’activité a eu lieu dans le département du Borgou et a permis au ministre d’aller au contact des populations des communes de Parakou, Pèrèrè, N’dali et Tchaourou.
Falco VIGNON
Le ministre porte-parole du gouvernement a entamé sa tournée dans le département du Borgou par la commune de Parakou, le jeudi 5 mars 2020. C’est la maison du peuple de la mairie de Parakou qui a servi de cadre à cette rencontre entre gouvernants et gouvernés. Il faut souligner que le GCP de Parakou a battu tous les records de mobilisation enregistrés lors des exercices précédents. La sortie massive des populations de Parakou à l’ouverture de cet acte 3, a été impressionnante. Plus de 2000 personnes ont effectué le déplacement.
Il sied de remarquer que la commune de Parakou peut être fière d’être celle qui a bénéficié d’une grande partie des investissements du Programme d’actions du gouvernement (PAG). Plus de 50 milliards FCFA investis par le gouvernement du Président Patrice Talon de 2016 à 2020 dans Parakou. C’est d’ailleurs ce qui justifie les louanges du maire Charles Toko à l’égard du Président Patrice Talon lors de la rencontre.
Vendredi 6 mars 2020 dans la matinée, le porte-parole du gouvernement était au contact des populations de N’dali. A cette seconde étape, la venue d’un membre du gouvernement pour échanger et écouter les doléances des populations, a été très saluée. Il faut reconnaitre qu’outre quelques réalisations liées au fonds Fadec, les grandes réalisations au titre du PAG dans la commune de N’dali démarreront en cette année 2020, et les sites sont déjà apprêtés pour accueillir les projets. Il s’agit des réalisations dans les secteurs de l’eau et de l’énergie. Les populations ont tout de même salué le payement à bonne date des cotonculteurs.
Après N’dali, le ministre était au contact de la population de Pèrèrè. Après sa présentation sur la mise en œuvre globale du PAG, c’était au tour du maire Mariétou Tamba de faire le bilan des réalisations du gouvernement dans sa commune. Elle a souligné le renforcement de l’enseignement maternel et primaire dans la commune qui, s’est traduit par la construction de plusieurs salles de classe. Le recrutement d’enseignants et la fin des grèves intempestives ont été salués. Sur le plan agricole, le payement à temps des cotonculteurs depuis l’avènement au pouvoir du Président Patrice Talon a été salué.
Tchaourou a été l’étape de la tournée qui a retenu toutes les attentions. Car depuis les incidents post électoraux de 2019, aucun membre du gouvernement n’a encore officiellement foulé le sol de Tchaourou pour y tenir une quelconque activité. Et voir le porte-parole du gouvernement dans la commune, a été pour la population de Tchaourou, un évènement inespéré. Malgré toutes ces considérations qui pouvaient présager que la population n’allait pas effectuer le déplacement pour échanger avec le gouvernement, l’on a plutôt eu droit à un exercice réussi.
En effet, à Tchaourou le dialogue entre population et gouvernant a été franc, libre et sincère. Il convient de retenir que la maison du peuple était pleine, et cela démontre que Tchaourou avait soif de parler avec l’exécutif. Car contrairement à la période des élections législatives de 2019, où Tchaourou a été calqué à tort comme un bastion hostile au régime du nouveau départ, il n’en est plus rien aujourd’hui.
7 actions phares du PAG dans Parakou
1- Travaux de contournement et de traversée de la ville de Parakou pour un montant de plus de 10 milliards ;
2- Travaux d’asphaltage dont la première phase en cours s’élève à plus de 8 milliards ;
3- Renouvellement des infrastructures de la SONEB ;
4- Les actions connexes des travaux de contournement et de traversée de la ville qui démarrent incessamment pour un montant total avoisinant les 20 milliards ;
5- Mise en service du Système d’alimentation en eau potable de Parakou pour un coût de 9,7 milliards
6- Construction d’une station de bout de vidange à un coût d’environ 1 milliard ;
7-Modernisation du marché de Guéma.