La salle de réunion de la Mairie de Toucountouna a servi de cadre pour la tenue de l’atelier sur l’évaluation du plan annuel d’investissement au titre de l’année 2019. Au cours de cette rencontre, les priorités de la commune au titre de l’année 2020 ont été arrêtées.
TAMPOUNHOURO T. J. Blaise
La salle de réunion de la mairie de Toucountouna servi de cadre, au titre de l’évaluation du plan annuel d’investissement (PAI) au titre de l’année 2019. A l’ouverture des travaux, le Maire de la commune, Paatcha Sébastien, a souhaité la bienvenue aux participants pour avoir répondu favorablement à l’invitation de la commune. Cette rencontre a permis de mettre en exergue des points essentiels du plan annuel d’investissement 2020, suite à l’évaluation du programme annuel d’investissement de l’année 2019. Ce plan a pris en compte particulièrement cinq programmes clés pour le développement de la commune. A ce niveau, il faut noter : le programme N° 1 renforcement de la gouvernance dans l’administration, les organisations de la société civile et dans les structures socio professionnelles de la commune, le programme n°2 de dynamisation de l’économie locale axée sur l’agriculture et l’élevage mais sur la transformation, l’artisanat et l’écotourisme, le programme n°3 relatif à favoriser l’accès équitable des populations notamment l’enfant, la femme, le jeune et la personne du 3eme âge aux services socio de base de qualité, le programme n°4 qui est relatif à l’amélioration de la sécurité alimentaire à l’échelle communale (PASAN) et enfin la promotion de la gestion durable de l’environnement et réduction des effets de changements climatiques. S’exprimant sur l’évaluation du plan annuel d’investissement de la commune de Toucountouna, Ange Natte, gestionnaire des marchés de la commune de Toucountouna, a précisé que le plan annuel d’investissement a des forces et des faiblesses. La séance de ce jour a permis de voir ce qui a mieux marché et corrigé les choses qui n’ont pas marché, pour l’avenir. Dans le même ordre d’idée, René Yokossi, président du conseil communal des jeunes de la commune de Toucountouna a trouvé que les actions prévues à l’endroit de la jeunesse, cela répond aux aspirations de la jeunesse de Toucountouna et impactera à coup sûr, la vie associative au sein de ladite jeunesse. « Je voudrais lancer un appel à l’égard du conseil communal de Toucountouna et à l’endroit du maire, en vue de la réalisation effective des activités énumérées au profit de la jeunesse au titre de l’année 2020 dans le PAI.
Plaidoyer de la société civile
La séance pour l’élaboration du Plan annuel
d’investissement de l’année 2020, a aussi été l’occasion pour les acteurs de la
société civile de la commune de Toucountouna, de faire un plaidoyer à l’endroit
du conseil communal de Toucountouna et d’interpeller l’autorité communale, le
Maire Paatcha Sébastien de Toucountouna. Selon le Président du cadre de
concertation des organisations de la société civile de Toucountouna, Ruben
Niaga, le plaidoyer s’inscrit dans le cadre d’une prise de conscience et de la
nécessité de mettre les citoyens de la commune de Toucountouna au cœur des
prises de décision relatives aux politiques de développement. Selon lui le
plaidoyer vise à rappeler à l’attention du conseil communal que la volonté de
résoudre les problèmes de développement doit aller au delà de la simple
planification des actions, mais également prendre en compte toutes les couches
de la population. Eu égard de tout ce qui précède, les acteurs de la société
civile ont fait l’analyse du draft du PTA 2020 de la commune de Toucountouna.
De cette analyse, les constats suivants ont été faits:
– une situation peu reluisante de la prise en compte des actions spécifiques
allant à l’endroit des jeunes, des femmes et des personnes en situation de
handicap dans la commune
– des actions concrètes ne sont pas prévues à l’endroit des jeunes, des femmes
et des personnes en situation de handicap
– l’oubli total de la prise en compte des personnes en situation de handicap
dans le PTA 2020. » Nous voudrions surtout insister sur le fait que
certaines couches de la population que nous avons citées plus haut ne bénéficient
pas assez des actions de développement » a t il poursuivi.