Les députés ont voté, hier jeudi 6 juin 2019 à Porto-Novo, les modalités de désignation de leurs représentants dans les parlements régionaux et autres institutions de la République.
Raoul Gandaho (Correspondant régional Ouémé/Plateau)
A la majorité des voix, ils se sont conformés aux discussions en commission. Le président de la commission des lois, Orden Alladatin, a dévoilé les modalités en se conformant à la configuration politique de l’Assemblée nationale. En effet, il s’est basé sur les deux groupes parlementaires que compte l’Assemblée nationale. L’Union progressiste (BP) regroupe 46 députés et le Bloc républicain(BR) en compte 37. En conclusion, sur les cinq députés à désigner au parlement de la CEDEAO, l’UP désignera 3 députés et le BR en possédera 2. Il en est de même pour le Comité interparlementaire (CIP-Uemoa) et le Parlement panafricain. L’UP et le BR décompteront respectivement 3 et 2. Il est utile de rappeler que les députés réélus et qui sont membres de l’une des institutions concernées seront reconduits systématiquement à leur poste. En dehors des parlements régionaux, trois autres instituions sont concernées par la désignation en leur sein des représentants du parlement. Il s’agit en premier de l’autorité de protection des données à caractères personnels. Trois postes sont en jeu. L’Union progressiste en désignera 2 et le Bloc républicain possédera 1. Quant à la Commission béninoise des droits de l’homme, il s’agit de deux postes. L’UP en comptera 1 et le BR aussi 1. Six sièges sont à pourvoir à la haute cour de justice. L’égalité est parfaite pour les deux groupes parlementaires. L’UP et le BR désigneront chacun trois membres.