Le Niger et le Bénin ont signé le jeudi 24 janvier 2019 à Niamey, un accord pour construire un oléoduc entre les deux pays afin d’exporter le pétrole nigérien, a annoncé le ministère nigérien du Pétrole. Samou Séidou Adambi, ministre des mines et de l’eau a représenté le Bénin à cette signature d’accord.
Bidossessi WANOU
Le Niger et le Bénin dans un accord signé jeudi dernier, se sont convenus de la construction d’un oléoduc entre les deux pays. Le but visé est de pouvoir exporter le pétrole nigérien, a expliqué Foumakoye Gado, ministère nigérien du Pétrole qui a ajouté que les le chantier sera ouvert à la fin de cette année 2019. Au fait, « Nous espérons que les travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline commenceront effectivement en 2019, » a-t-il affirmé à la radio d’Etat nigérienne. Il a souhaité que « l’approbation » de l’étude de faisabilité et la mise en place d’une société de transport « suivent assez rapidement » pour accélérer le chantier de l’oléoduc. Quant aux caractéristiques de l’ouvrage, rien à filtrer encore. Il en est de même du coût de l’ouvrage qui jusque là n’est pas encore connu sauf que la ministre indiqué qu’il acheminerait du brut au port de Cotonou à partir des champs d’Agadem (sud-est nigérien) où la China national Petroleum corporation (CNPC) extrait le pétrole depuis 2011. Aussi, l’on ne sait encore rien du projet de l’oléoduc vers le Cameroun via le Tchad, dont Foumakoye Gado avait annoncé le début de construction « au plus tard à la fin 2018 ». Il faut noter que le pétrole nigérien est acheminé jusque là par oléoducs jusqu’à Zinder centre-sud du pays où il est raffiné. Le Niger a aussi travaillé à améliorer sa production du pétrole estimé à 20.000 barils par jour, en signant en 2018, un accord d’exploitation d’un second gisement pétrolier avec la CNPC, ce qui a porté à 110.000, soit plus de cinq fois la capacité produite jusque là selon les explications de la ministre nigériane en charge du secteur, Foumakoye Gado.