C’est désormais possible de changer d’opérateur GSM sans changer son numéro mobile. C’est l’objectif d’une conférence de presse donnée mardi 9 juillet à l’hôtel « Pakita » à Bohicon par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
Jules D. MAHOUTO (Correspondant/Zou-Collines)
« En quoi cela consiste en français facile : « je change l’opérateur mais je ne change pas ». A en croire Hervé Coovi Guédégbé, secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), l’adoption de cette innovation technologique est faite pour régler le problème. Poursuivant, il renchérit en disant qu’il faut qu’on dise à leurs consommateurs, et aux concitoyens qu’ils sont libres de quitter un opérateur A pour un opérateur B sans changer leur numéro, car la portabilité des numéros mobiles est encadrée et conditionnée, a-t-il précisé. Parlant de la première condition, il dévoile qu’il faut avoir séjourné chez le premier opérateur pendant 90 jours. « La condition est encore allégée quand vous avez quitté Moov pour Mtn ou quand vous avez quittez Mtn pour Moov, que vous voulez retourner, on réduit ça », a expliqué le conférencier Guédègbé. Poursuivant, il ajoute « j’étais chez quelqu’un je ne me sens pas bien, je vais chez un autre, si j’ai le pire, on nous permet de vite retourner. Là on a donné un mois », a-t-il expliqué davantage pour signifier qu’on a rendu le retour facile. Jouant également son rôle de défenseur de consommateur, l’Arcep a obtenu des observateurs de téléphones mobile la prise en charge de la portabilité d’où elle est gratuite. « Je décide de quitter sans frais ». Une fois que la seule condition au client est remplie plus rien ne devrait constituer un obstacle pour la jouissance du droit de quitter un réseau pour un autre sans changer son numéro. Signalons que ce droit est garanti par le code du numérique ; en plus cela, il y a un gendarme pour surveiller sa mise en œuvre et que le non-respect de ce droit est sanctionné par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), a renseigné le conférencier.