Comme au Bénin et un peu partout en Afrique, la numérisation de certains services de l’administration publique devient une réalité désormais au Mali. Et pour cause, le gouvernement malien vient de franchir une étape importante de sa transition vers la numérisation de son administration en rendant obligatoire le paiement numérique pour l’accomplissement de certains services publics. Cette mesure prise par arrêté interministériel le 19 juillet 2024 vise, selon le communiqué officiel, à rendre plus efficace et plus performante l’administration publique malienne.
Voici quelques services concernés par cette décision.
Désormais au Mali, les citoyens sont obligés d’utiliser les moyens de paiement numérique pour régler les impôts, les taxes et autres droits dus à l’État. Aussi, pour toute amende et contravention, ils devront payer par voie numérique, de même que pour l’obtention des pièces d’état civil telles que : la carte nationale d’identité biométrique sécurisée, le passeport, le certificat de nationalité, le casier judiciaire, le visa d’entrée au Mali, le permis de conduire, la carte grise, le péage et le pesage, etc.
Selon le gouvernement malien, ces mesures entreront dans leur phase active de manière progressive. Ainsi, il revient au ministre chargé des Finances du pays de prendre des arrêtés afin d’élargir périodiquement la liste des services concernés.
L’objectif principal de cette mesure, selon l’administration Goïta, est de faciliter l’accès aux services publics pour tous les Maliens à travers un mode de paiement simplifié, afin de réduire les délais d’attente excessifs.
Ange Aristide BYLL