Le Directeur général du Fonds national de développement agricole (FNDA), Nicolas Ahouissoussi et sa suite ont visité dans l’après-midi du vendredi 22 mars 2024 la Zone industrielle de Glo-Djigbé. Cette descente a permis aux responsables du Fonds de toucher du doigt le riche potentiel industriel de la GDIZ.
Belmondo ATIKPO
Visite au pas de charge du DG/FNDA et sa délégation du Centre de formation et de production textile, le parc textile composé de l’unité de filature et de l’unité de fabrication des serviettes à partir du coton béninois et l’unité de transformation des noix de cajou. La première étape de cette prise de contact a démarré par la présentation dans les moindres détails aux hôtes du jour, de l’architecture géographique et industrielle de l’espace dédié à la transformation des produits locaux. Selon les explications, la GDIZ est le fruit du Programme d’Action du Gouvernement. Cette zone a pour objectif de transformer de façon structurelle l’économie béninoise, en créant un hub industriel et d’assurer la transformation des produits agricoles notamment le cajou, le coton, le karité, l’ananas, le soja etc. a précisé l’un des responsables de la structure. Il n’a pas manqué d’ajouter que la GDIZ est installée sur 1640 hectares et axée sur la création de florissantes chaines de valeurs allant de l’approvisionnement en matières premières, la transformation des produits à l’exportation des produits finis. Pour finir, il a salué les efforts du FNDA qui travaille en continu pour augmenter le taux de production des ressources nécessaires pour les industries de la Zone industrielle de Glo-Djigbé.
Ensuite cap a été mis sur l’entreprise Bénin Textile. Ici, le coton est transformé en produits manufacturés à l’issue d’un travail à la chaîne combinant la main, la machine à coudre et d’autres machines plus perfectionnées. Cette unité de production mixte de produits textiles emploie plus de 1000 ouvriers qui fabriquent des chemises; T-shirts ; serviettes hommes/dames et des habits de sortie. Les visiteurs découvrent ensuite la société de filature et filage du coton qui tourne en plein régime. Les ouvriers étaient à la tâche. Dans les arènes [H1] ; il y a des machines à la chaine qui sont téléguidées par les employeurs. Non loin de là se trouve l’unité de production des serviettes à base de coton local. Le DG et sa suite ont pu admirer la qualité et la quantité des serviettes fabriquées localement.
Les locaux de la société KAJU et de soja ont également reçu la visite de l’administration du FNDA conduite en personne par son DG. Les responsables du FNDA ont enfin promené leur regard admiratif sur le paysage ainsi que sur plusieurs industries installées au sein de la zone. Cette descende guidée a été aussi l’occasion pour les responsables du Fonds de renforcer le partenariat avec la GDIZ.[H2]
Ils ont dit…
Au terme de la visite, le DG/FNDA Nicolas Ahouissoussi a dit toute sa satisfaction : « j’ai une excellente impression de ce qui se passe ici à la GDIZ à Glo-Djigbé. On a souvent entendu parler de la zone et vu ça à la télé mais venir voir de visu, c’est mieux. C’est fantastique ! Ce que j’ai vu est impressionnant. Ici, il y a plus que du potentiel. Comme le dirait l’autre ! Ça y est le développement. Les gens produisent des matières premières qui sont transformées ici. Le FNDA travaille à la base avec les producteurs qui reçoivent des financements des SFD et des banques pour produire des ressources à mettre à la disposition de la GDIZ. Notre vision est de passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture industrielle et commerciale. Donc, nous allons produire en masse pour subvenir au besoin en matières premières des industries. Nous voulons travailler à mettre en place une synergie de vision et d’action entre le FNDA les SFD, les banques et la GDIZ ».
Dans le même ordre d’idées, le Président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles du Bénin (PNOPPA Bénin) a été tout aussi séduit par le dispositif industriel de la zone. « Ça fait vraiment plaisir à un producteur de venir voir comment son produit est transformé. Et ce que j’ai vu est motivant à produire plus. Il faut féliciter le gouvernement pour la vision et nous restons mobilisés pour l’accompagner », a-t-il indiqué.
A sa suite, le président de l’association professionnelle des SFD a rassuré le monde paysan de l’appui financier du gouvernement par le FNDA. « Nous avons davantage l’obligation d’accompagner financièrement les producteurs en suivant leur itinéraire technique. Nous avons visité l’industrie de coton. Donc, nous devons produire plus de coton, de cajou, de soja », s’est engagé le DG/PADME.
[H1]???
[H2]Le FNDA n’a pas de partenariat avec la GDIZ