En résidence au Bénin, le Représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Amadou Diongue est allé, mercredi 07 février 2024, à la découverte de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). Avec sa délégation, il a reconnu la métamorphose industrielle du Bénin.
Sylvestre TCHOMAKOU
« C’est un plaisir de voir comment un pays se transforme en quelques années par la vision d’un Etat, de son gouvernement et de son président ». C’est par ces mots que le Représentant Résident de la Cedeao, Amadou Diongue, a exprimé son satisfécit de la dynamique du Bénin dans le secteur de l’industrie. Accompagné de quelques membres de la Commission de la Cedeao au Bénin, le diplomate Sénégalais en exercice au Bénin a, au cours de cette descente, découvert et mieux cerné le concept de la GDIZ dont l’édification a démarré il y a deux ans. Déroulée sous la conduite des responsables de la SIPI-Bénin et de l’APIEx, cette visite a été l’occasion pour Amadou Diongue et sa suite de non seulement découvrir la maquette de la plateforme industrielle, mais aussi de prendre connaissance de l’évolution des travaux, du niveau de développement de la plateforme ainsi que des perspectives à court, moyen et long terme. C’est alors que le cap a été mis sur les différents sites à savoir le Centre de formation aux métiers du textile, l’usine intégrée de textile, l’usine de cajou et de céramique qui mettra désormais sur le marché, des carreaux made in Bénin. Au terme de cette visite riche en découvertes, l’hôte de la GDIZ n’a pu s’empêcher de saluer le mérite du gouvernement béninois qui, en si peu de temps, a réussi à définir une trajectoire moderne à l’industrie béninoise à l’heure où, partout, les Etats sont appelés à transformer leurs matières premières pour mieux en tirer profit. « C’est un plaisir de voir que le Bénin passe en quelques années d’une économie d’importation et de réexportation à une économie de production. », a-t-il apprécié, avant d’ajouter : « C’est cela qui permet d’amorcer le développement d’un pays. Je suis très fier d’être ici. Nous sommes heureux de voir qu’à 46 %, il y a une présence nationale et régionale dans les investissements qui sont ici. C’est déjà excellent car, ce n’est pas courant dans les Zones économiques spéciales en Afrique. Il s’agit pour nous en tant que communauté de voir dans quelle mesure nous pouvons travailler à orienter nos investissements vers les zones où la rentabilité et aussi les facilités sont les mieux offertes. J’ai constaté que la GDIZ réunit toutes les conditions et ça, c’est un atout qu’il faut saluer », a assuré Amadou Diongue. A noter qu’après le bouclage de la phase 1 du projet de la GDIZ, la phase 2 est en voie de démarrage afin de permettre l’installation des investisseurs en attente.