Le monde entier a célébré ce lundi 25 mai, la journée mondiale de l’Afrique, jour de la commémoration annuelle de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine. En marge de ce mémento, l’United bank for Africa (UBA) a tenue deux panels qui ont engendré des recommandations afin de doper le développement du continent.
Félicienne HOUESSOU
25 mai 1963 à 25 mai 2020, 57 ans que le continent africain somnole dans le sous-développement en dépit d’une pléthore d’opportunités. A l’issue de la nouvelle édition de la journée internationale de l’Afrique, les personnalités et cadre africains sont restés unanimes sur le fait qu’il est temps que la terre commune prenne son destin en main. « Il est évident que nous ne pouvons pas continuer à dépendre des aides extérieures. Il est temps que l’Afrique prenne son destin en main », affirme Abiola Bawuah, directrice régionale de UBA West Africa lors d’un panel virtuel organisé cet après-midi par la structure bancaire. A l’en croire, il urge de profiter de la potentialité que regorge le continent africain notamment dans le domaine agricole, en améliorant les moyens et capacités de production et de transformation. Il s’agira pour les pays africains de s’atteler à produire ce qu’ils consomment et d’arrêter d’importer des produits alimentaires. Car, deuxième continent le plus peuplé du monde, il dispose de beaucoup d’opportunités pouvant assurer le développement des secteurs prioritaires tels que, les infrastructures sociales de base, l’industrialisation et le capital humain, l’agriculture, le tourisme… « Nous pourrons réaliser les objectifs de développement durable, supprimer les barrières, nouer beaucoup de partenariats et nous retrouver avec zéro famine, zéro pauvreté etc », a martelé Abiola Bawuah. Il faut noter que l’édition de cette année est placée sous le thème « Faire taire les armes dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ». De nombreuses initiatives, des événements culturels commémoratifs qui mettent en valeur la vivacité des cultures, de la gastronomie et des traditions africaines, sont mises en place à cet effet. En raison de la pandémie de Covid-19, la plupart de ces événements se déroulent en ligne.