Les efforts de la Banque Africaine de Développement (Bad) dans la lutte contre la covid-19 ne passent pas inaperçus. Pour les obligations émises en 2020, l’institution a été distinguée « meilleur émetteur » au monde.
Falco Vignon
S’il est vrai que les institutions financières sont plusieurs à multiplier les appuis aux différents Etats en vue de les aider à mieux lutter contre la pandémie du coronavirus, la Banque africaine de développement (Bad) retient plus l’attention avec son obligation sociale « Fight Covid-19 ». C’est ce qu’il convient de retenir au terme du sondage réalisé auprès des acteurs du marché obligataire, selon « agence ecofin ». Cette distinction lui a été décernée pour son obligation sociale Fight Covid-19 libellée fin premier trimestre 2020 pour mobiliser 3 milliards de dollars. L’obligation d’une maturité de 03 ans qui a été introduite à la Bourse de Luxembourg et largement souscrite, était en effet la plus grande obligation sociale au monde au moment de son émission. Mobilisées dans un contexte de covid-19, ces ressources sont destinées à atténuer l’impact de la pandémie sur les moyens de subsistance et les économies africaines. Ravie de cette distinction, Bajabulile Swazi Tshabalala, Senior Vice-Présidente et chef des finances à la BAD n’est pas restée sans mots dire. « Grâce au très fort soutien reçu par les investisseurs, nous avons pu apporter une réponse efficace à un moment très difficile tout en répondant aux besoins des investisseurs socialement responsables à la recherche d’investissements impactant». Elle s’est par ailleurs complimentée de la reconnaissance des efforts de la Banque. « Pour répondre rapidement aux besoins du continent avec son bon social Fight COVID-19 qui est un instrument important pour atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les économies et la vie en Afrique », a-t-elle énoncé. Il est à rappeler, selon l’institution, que l’obligation a depuis, été cotée à la Bourse de Londres et admise sur la plateforme Nasdaq Sustainable Bond.